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AVARE (L') de Molière (résumé & analyse)

Publié le 26/10/2016

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AVARE (L') de Molière. Une des plus remarquables pièces de Molière (J.-B. Poque-lin, 1622-1673), représentée en 1668. Dans la maison d’Harpagon (nom dont l’étymologie indique un caractère rapace), l'on rencontre, en plus de Cléante et d’Elise, le jeune Valère, qui a connu Elise à la faveur d’un hasard romanesque et s’en est épris. Pour vivre auprès d’elle et pour faciliter leur mariage, qu’il prévoit difficile, il a imaginé de se faire engager en qualité de majordome par Harpagon ; il essaie donc de gagner sa confiance, en flattant la folle avarice du vieillard. De son côté Cléante, qui se dispute toujours avec son père, lequel le tient à court d’argent, est tombé amoureux de Mariane, jeune fille de bonne famille mais réduite à la misère, et qui est venue habiter depuis peu, en compagnie de sa mère, dans une maison voisine. Le vieil Harpagon voudrait qu* Élise épousât Anselme, gentilhomme d’âge mûr, riche, qui l’accepterait sans dot, tandis que pour son fils il a déjà pensé à une riche veuve. De plus, et malgré son âge. Harpagon n’est pas demeuré insensible à l’amour et il a jeté son dévolu sur la grâce naïve de Mariane ; avec l’aide d’une entremetteuse, Frosine, il intrigue en vue d’obtenir le consentement de la jeune fille et de la mère de celle-ci. Ses enfants, en apprenant les projets de leur père, sont plongés dans le désespoir ; le pseudo-majordome Valère fait semblant de donner toujours raison à Harpagoii et essaie de trouver un stratagème quelconque. Cependant Cléante, secondé par La Flèche, son valet effronté et rusé, cherche par tous les moyens à se procurer une grosse somme d’argent, afin de se rendre indépendant. Pour cela, il s’adresse à Maître Simon, un intermédiaire qui lui promet de le mettre en rapport avec un certain usurier ; mais lorsque Cléante s’apprête à conclure l’affaire, il découvre que l’usurier est son père ! En même temps, Harpagon s’aperçoit que le malheureux jeune homme qu’il allait dépouiller est son propre fils... Alerté par ce paradoxal incident, l’avare craint plus que jamais que tout le monde veuille le tromper, et vit en un état de perpétuelle anxiété à cause d’une certaine cassette contenant dix mille écus d’or qu’il a ensevelie dans son jardin. Il ne démord pas pour autant de ses projets de mariage ; il invite à dîner Mariane et sa mère et se montre comiquement embarrassé, partagé entre son avarice et le désir de faire bonne impression. 

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