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Boris VIAN : L'Automne à Pékin

Publié le 25/09/2012

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Chronologie

10 mars 1920 naissance à Ville d'Avray de Boris Paul Vian - 1944- 1945 : publication des premiers textes sous les pseudonymes de Bison Ravi et Hugo Hachebuisson - De septembre à novembre 1946 : écrit L'Automne à Pékin (publié en 1947)- 1956: nouvelle version de L'Automne à Pékin - 25 juin 1959 : mort de Boris Vian pendant la projection du film J'irai cracher sur vos tombes.

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« Boris Vian est un auteur dont l'inso­ lence et l'originalité lui valurent , dans un premier temps , d'être fortement cri­ tiqué.

Il es t aujour­ d'hui reconnu com­ me un écrivai n de grand tal ent qui , par son humour et son ironie, a su ga­ gner la fidélité d'un très large public.

Le livre De l'absurde au réel C e matin-là, Amadis Dudu, qui se rend comme tous les jours à son bureau , manque son autobus.

Cet événement, d'apparence anodine, le conduit pourtant en Exopotamie où doit avoir lieu la construction d' un chemin de fer dont il ac­ cepte de contrôler l'exécution .

Angel, Anne, Rochelle, le pro­ fesseur Mangemanche et son interne ainsi que deux exécuteurs et leur famille se retrouvent , pour des raisons toutes aussi inso­ lites, sous les ordres d'Amadis Dudu.

Dans le désert brûlant d 'Exopotamie sont également présents un archéologue et ses ouvriers qui se livrent à des fouilles suivant une ligne de foi.

Angel est terriblement épris de la belle Rochelle qui est elle­ même amoureuse de Anne et l'histoire se tisse ainsi au rythme des passions .

De tous les personnages mis en scène par Boris Vian, seuls l'archéologue, ses ouvriers, Angel et l'abbé Petitjean ne trouveront pas la mort au bout du voyage.

Le che­ min de fer est un échec et, dan s ce roman, nul n'est irrespon­ sable de rien.

L'humour au service du désespoir E n lisant pour la première fois Boris Vian, personne ne peut prétendre saisir immédiatement cet univers dans lequel , en vain, nous tentons de trouver un sens.

Cet univers, nou s ne le pénétrons peut-être qu'à l'instant précis où nous comprenons qu'il n'y a rien à comprendre ! Chacun est libre de lire et d'interpréter à sa manière ce qu'il a sous les yeux ; aucu­ ne littérature n'est peut-être aussi ouverte et, par conséquent, insolite que celle de Vian.

Dans son œuvre , l'insensé devient sens, et nou 's nous amusons des acrobaties langagières , des farces verbales qui ne manquent jamais de tourner le monde en ridicule.

Cependant, l'humour, ici comme ailleurs, n'est pas à dis soc ier du désespoir.

Il est son vêtement, sa pudeur, sa "politesse" .

Le destin des personnages est souvent pénible et parfoi s drôle, car Boris Vian savait sans doute que la vie est une chose assez sérieuse pour qu'il so it indispensable d'en rire.. »

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