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Cantique du soleil de François d'Assise

Publié le 23/02/2013

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C'est sans doute en 1225 que François, perclus de douleurs, infirme, presque aveugle, compose dans sa cellule de Saint Damien, près d'Assise, ces quelques versets qu' il baptise lui-même Cantique du soleil, car, comme il le dit lui-même, « le soleil est la plus belle des créatures et celle que l'on peut le mieux comparer à Dieu «.

 

Aucune vie de saint n'est aussi connue peutêtre que celle de François d'Assise (1182-1226). Fils d'un riche marchand, il mène d'abord la vie dorée d'un jeune privilégié. Emprisonné à la suite d'une expédition militaire, il tombe malade et est touché par la grâce. Renonçant alors à son héritage, il choisit de vivre dans la pauvreté et de se consacrer à l'apostolat; afin de mener à bien sa mission, il fonde l'ordre des Franciscains.

« Saint François d'Assise prédit la mort du seigneur Celano ~---~--- EXTRAITS Cantique du soleil (texte intégral) T'appartiennent les louanges la gloire et l'honneur et toute bénédiction A toi seul Très-Haut ils conviennent Et nul homme n'est digne de nommer ton nom Loué sois-tu Mon Seigneur avec toutes les tiennes créatures Spécialement messire le frère soleil Lequel donne le jour et par lui tu nous illumines Et lui beau et rayonnant avec une grande splendeur De toi Très-Haut porte signification Loué sois-tu Mon Seigneur pour sœur lune et les étoiles Dans le ciel tu les as formées claires et précieuses et belles Loué sois-tu Mon Seigneur pour frère vent Et pour l'air et le nuage et le serein et tous les temps Par lesquels à tes créatures tu donnes sustentation Loué sois-tu Mon Seigneur pour sœur eau Laquelle est très utile et humble et précieuse et chaste Loué sois-tu Mon Seigneur pour frère feu Par lequel tu illumines la nuit Et lui est beau et joyeux et plein de force et vigoureux Loué sois-tu Mon Seigneur pour sœur notre mère la terre Laquelle nous sustente et prend soin Et produit les divers fruits avec les fleurs colorées et l'herbe Loué sois-tu Mon Seigneur pour ceux qui pardonnent par le tien amour Et supportent la peine et la tribulation Bienheureux ceux qui persévèrent dans la paix Car de toi Très-Haut ils seront couronnés Loué sois-tu Mon Seigneur pour sœur notre mort corporelle De laquelle nul homme vivant ne peut échapper Malheur à ceux qui mourront dedans le péché mortel Bienheureux qui ont rencontré tes très saintes volontés Car la seconde mort ne leur fera pas de mal Louez et bénissez Mon Seigneur et le remerciez Et le servez avec une grande humilité .

Aucune vie de saint n'est aussi connue peut­ être que celle de François d'Assise (1182-1226).

Fils d'un riche marchand, il mène d'abord la vie dorée d'un jeune privilégié .

Emprisonné à la suite d 'une expédition militaire , il tombe malade et est touché par la grâce.

Renonçant alors à son héritage , il choisit de vivre dans la pauvreté et de se consacrer à l' apostolat; afin de mener à bien sa mission , il fonde l'ordre des Franciscains.

Saint François d'Assise prêche devant Honorius III " NOTES DE L'EDITEUR « Le poème de saint François est bien court et cependant on y trouve toute son âme : sa fraternelle amitié pour les créatures ; la charité qui poussait cet homme humble et timide à travers les querelles publiques ; cet amour infini qui, après avoir cherché Dieu dans la nature et l'avoir servi dans l'humanité souffrante, n'aspirait plus qu'à le trouver dans la mort.

On y sent comme un souffle de ce paradis terrestre de !'Ombrie, où le ciel est si doré et la terre si chargée de fleurs.

Le langage a toute la naïveté d'un idiome naissant; le rythme, toute l'inexpérience d'une poésie peu exercée, et qui contente à peu de frais des oreilles encore indulgentes.

Quelquefois la rime est remplacée par l'assonance, quelquefois elle ne se montre qu'au milieu et à la fin du verset.

Les délicats auront quelque peine à y reconnaître les conditions régulières d'une composition lyrique.

d'une poésie naissante, qui grandira et qui saura se faire entendre de toute la Terre.

» Frédéric Ozanam, Les Poètes franciscains en Italie au treizième siècle, Paris, 1852.

Ce n'est qu'un cri; mais c'est le premier cri 1, 2, 3 peintures d e Giou o, Paris, Musée du L ouv re 4, 5 fresques de Giotto, basilique Saint-Fran çois, A ssise « Le plus beau morceau de poésie religieuse depuis les Évangiles, l'expression la plus complète du sentiment religieux moderne ...

»Ernest Renan, Nouvelles Études d'histoire religieuse, Paris, 1884.

FRANÇOIS D 'ASSISE 02. »

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