Devoir de Philosophie

Carnet De Lecture Du Père Goriot

Publié le 01/10/2018

Extrait du document

lecture

le bonheur de Goriot était de satisfaire les fantaisies de ses filles...il ne demandait qu'une caresse en retour de ses offrandes. » En effet nous nous apercevons que au fil des chapitres le père Goriot (tout d’abord appelé Mr Goriot jusqu’à ce qu’il se ruine) change d’étage dans la pension Vauquer. Il est tout d’abord dans un des appartements le plus joli de la pension bourgeoise, au 1er étage, puis il demande à passer au 2nd étage pour réduire son loyer. Il finit par arriver dans une misérable pièce au troisième étage avec quarante-cinq francs de loyer par mois. Il finit même par être obligé de congédier son perruquier et d’arrêter de mettre de la poudre. « Quand le père Goriot parut pour la première fois sans être poudré, son hôtesse laissa échapper une exclamation de surprise en apercevant la couleur de ses cheveux, ils étaient d’un gris sale et verdâtre. » p.78 Au fil du roman ce monsieur va se rapprocher d’Eugène de Rastignac qu’il prendra pour seul confident. Eugène est une bonne personne avec le père Goriot, il restera à ses côtés jusqu’à sa mort. Le dernier vœu du père Goriot sera de voir ses filles sur son lit de mort. Il ne se réalisera pas, ce qu'il le laissera mourir sur l'idée que ses filles ne l'aiment pas. Anastasie viendra quand même mais elle arrive trop tard, son père est déjà dans un autre monde. L’avarice de ses filles les poussent même à ne dépenser aucun sous pour leur père même pour son enterrement (malgré tout nous savons qu’elles ont de gros soucis d’argent). En effet c’est Eugène et un ami à lui qui financerons l’enterrement. De plus les filles ne se déplacent même pas pour l’enterrement, elles envoient simplement un domestique avec une voiture orné de leurs armoiries. La seule personne proche du père Goriot présente à son enterrement est Eugène. La dernière phrase qu’il prononce est : « A nous deux maintenant ! », en effet il s’élance à la conquête de la haute société parisienne.

Nous pouvons en conclure que pendant que nous assistons à la chute sociale du père Goriot, Eugène de Rastignac, lui, gravit l’échelle sociale. De plus Vautrin représente la tentation, le Mal auquel Eugène va résister. L’ensemble du roman est donc bien représentatif de la société du XIXème siècle. Encore aujourd’hui les thèmes de l’argent, de l’envie, de l’amour et même plus ou moins de l’ascension sociale et la chute sont présents.

lecture

« (représentatifs de leur époque) et à leur évolution.

En effet l’ensemble des personnages du Père Goriot représente l’ensemble des couches sociales du XIXème siècle.

Tout d’abord nous parlerons de Vautrin puis nous enchainerons avec Eugène De Rastignac et nous finirons avec le père Goriot.Vautrin, de son vrai nom Jacques Collin est un ancien forçat qui s’est évadé du bagne.

Il se cache sous une fausse identité à Paris, dans la pension Vauquer.

Il est en total opposition avec le père Goriot.

C’est -à - dire que contrairement à ce bon homme au cœur immense, Vautrin est intelligent, malin voir vicieux.

Il va dangereusement se rapprocher d’Eugène et lui propose de tuer le frère de Victorine afin que celle-ci reçoive l’héritage de son père, donc qu’elle devienne riche et que de ce fait Eugène puisse l’épouser pour partager sa richesse.

C’est un personnage très sombre.

Heureusement, après y avoir beaucoup réfléchi, Eugène ne se laissera pas avoir.

Mais Vautrin le tuera quand même, il sera arrêté et renvoyé au bagne car la police aura découvert la vrai identité de Vautrin avec l’aide de Mlle Michonneau. Parlons maintenant d’Eugène de Rastignac.

C’est un jeune provincial de petite noblesse (d’où la particule) sans fortune venu à Paris pour étudier le droit.

Son chemin croisera celui du père Goriot puisqu’ils sont voisins à la pension Vauquer.

Eugène est un homme séduisant qui tente de s’intégrer à la haute société, malheureusement il n’a pas assez d’argent, il en demandera alors à ses sœurs et à sa mère alors qu’il sait qu’elles ont à peine de quoi vivre.

Cependant il sera touché par le dévouement du père Goriot pour ses filles, il deviendra donc assez proche de lui à partir du moment où il comprendra que c’est un homme avec un cœur immense qui a tout sacrifier pour le bonheur de ses filles sans jamais demander ou recevoir quelque chose en retour mis à part du mépris.

Il va se découvrir cousin éloigné de Mme de Beauséant qui va le prendre sous son aile pour lui faire découvrir la haute société de Paris et lui apprendre les bonnes manières.

Il deviendra l’amant de Delphine de Nucingen, fille du père Goriot.

Il restera d’ailleurs auprès de son père jusqu’à sa mort et payeras même une partie de son enterrement.

Ce jeune homme est horrifié par les multiples stratèges vicieux qu’il faut effectuer pour atteindre la haute société, mais il se laissera quand même prendre au jeu et finira par s’intégrer tant bien que mal.

Ses aventures vont le transformer, en effet il est écrit qu’il « se voyait si loin du Rastignac venu l’année dernière à Paris, qu’en le lorgnant par un effet d’optique morale, il se demandait s’il se ressemblait en ce moment à lui-même ». p.291. Le père Goriot quant à lui est un ancien vermicellier qui a fait fortune pendant la guerre.

Il éprouve un amour passionnel pour ses deux filles ; Delphine (de Nucingen) et Anastasie (de Restaud) : « Goriot mettait ses filles au rang des anges, et nécessairement au-dessus de lui, le pauvre homme ! Il aimait jusqu’au mal qu’elles lui faisaient » p.146 Il ne vit que pour leur bonheur et veut le meilleur pour elles.

C’est pour cela qu’il les a mariés à des hommes de la haute société qui vivent dans le luxe.

Les filles profitent de l’amour aveugle de leur père pour le ruiner « riche de plus de soixante mille livres de rentes et ne dépensant pas douze cents francs pour lui, le bonheur de Goriot était de satisfaire les fantaisies de ses filles...il ne demandait qu'une caresse en retour de ses offrandes.

» En effet nous nous apercevons que au fil des chapitres le père Goriot (tout d’abord appelé Mr Goriot jusqu’à ce qu’il se ruine) change d’étage dans la pension Vauquer.

Il est tout d’abord dans un des appartements le plus joli de la pension bourgeoise, au 1er étage, puis il demande à passer au 2nd étage pour réduire son loyer.

Il finit par arriver dans une misérable pièce au troisième étage avec quarante-cinq francs de loyer par mois.

Il finit même par être obligé de congédier son perruquier et d’arrêter de mettre de la poudre.

« Quand le père Goriot parut pour la première fois sans être poudré, son hôtesse laissa échapper une exclamation de surprise en apercevant la couleur de ses cheveux, ils étaient d’un gris sale et verdâtre.

» p.78 Au fil du roman ce monsieur va se rapprocher d’Eugène de Rastignac qu’il prendra pour seul confident.

Eugène est une bonne personne avec le père. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles