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Celui qui n’avait jamais vu la mer (Fiche de lecture)

Publié le 01/10/2018

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Ce changement de narrateur nous aide à distinguer nettement deux mondes différents : le monde de la grande cité rempli de maisons, de voitures, de femmes et de gens à la recherche de plaisirs et de satisfactions matérielles, mais aussi un monde réglementé par la norme sociale. Dans un autre monde, la nature, la liberté inciteraient les lecteurs à rechercher le sens de l’être.

 

Finalement, l’école et la mer ont valeur symbolique. Comme on vient de mentionner dans le paragraphe précédent, l’auteur a envie d’opposer deux mondes différents : celui de l’école et celui de la mer.

L’école est liée à la civilisation moderne de la grande cité dont la morale essentielle est l’utilitarisme, engendrant l’ignorance du sens de l’être. Dans le texte, il est absurde qu’on accepte graduellement la disparition de milliers de personnes chaque année. « Puis tout s’est calmé d’un seul coup. »(p. 13) Personne ne prend en compte l’absence d’un élève médiocre, qui, à leur avis, ne fera jamais de bonnes contributions pour la société. L’angoisse de ce monde vide  procure une solitude à Daniel et ceux qui sont poussés aux marges de la grande cité. « Mais lui, Daniel, c’était comme s’il était d’une autre race. » (p. 10) Et puis, Daniel s’en est allé, pour retrouver son monde idéal.

La vie au bord de la mer est un mode de vie réduit à l’essentiel. Daniel refuse  l’abondance matérielle. Quand les citadins rêvent de vivre dans une villa ou se plaignent du déjeuner, Daniel ne possède qu’un sac de plage bleu marine avec son livre préféré : les aventures de Sindbad. La mer lui fournit le gîte et le couvert. On dirait que Daniel retourne à la société primitive, où ne subsiste aucune trace de la technologie et du système économique moderne. L’auteur exagère un peu en créant ce monde en fait assez difficile à trouver dans la réalité, dans le but de frayer un chemin à l’homme vers une vie plus authentique où l’on essaie de sentir la présence, l’énergie des choses, des hommes et de l’univers, dans le fait brut de vivre et qui se manifeste sous la forme de la beauté. Entre les mots et les lignes, on n’éprouve pas de peine pour Daniel malgré les conditions de vie difficile. Il vit plutôt à l’aise. Ici, on peut se rappeler la question : qu’amèneriez-vous afin de survivre sur une île déserte ? C’est difficile d’y répondre car tout semble indispensable. Mais après avoir lu ce texte, on peut réfléchir un peu : notre insatisfaction a probablement une origine dans notre avidité.

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« voyage avec sa mère en Afrique pour rendre visite à son père, il a commencé Le long voyage, son premier roman.

Il connaît très vite le succès avec son premier roman publié, Le Procès-verbal (1963).

Jusqu’au milieu des années 1970, son œuvre littéraire porte la marque des recherches formelles du Nouveau Roman. Par la suite, influencé par ses origines familiales, par ses incessants voyages et par son goût marqué pour les cultures amérindiennes, Le Clézio publie des romans qui font une large part au mythe (représentation symbolique qui influence la vie sociale) (Désert et Le Chercheur d’or), ainsi que des livres à dominante plus personnelle, autobiographique ou familiale (L'Africain ).En octobre 2008, alors que paraît Ritournelle de la faim, inspiré par la figure de sa mère, il se voit décerner le prix Nobel de littérature. L'un des écrivains français du courant des Nouvelles Fables à la première moitié du vingtième siècle, pilote de la littérature française contemporaine, il est nommé, avec Georges Perec et Partrick Modiano, les trois génies populaires de la France, selon l'enquête en 1994. Faits marquants : 1) Il écrit ses premiers récits à l’âge de sept ans.

Son père est resté au Nigeria pendant la Seconde Guerre mondiale.

Le Clézio va Nigeria avec sa mère.

C’est le commencement de son voyage. 2) Le Clézio prends ses études au lycée Masséna, puis au collège littéraire universitaire à Nice, puis à Londres et à Bristol.

En 1964, il rédige un mémoire pour l’obtention du diplôme d’études supérieures sur le thème : « La solitude dans l’œuvre d’Henri Michaux ». 3) Dès 23 ans, il devient célèbre parce que la publication de Le Procès-verbal .

Dans Le Procès-verbal , Un jeune homme, Adam Pollo, vit seul dans une maison abandonnée, pas d’ami, pas d’argent, il fume, il boit d’alcool, il vole, puis il a une amie, Michèle, mais un jour, il parle aux autres comme une folie, et à la fin, il est dans un asile d'aliénés.

Le Procès-verbal est proche de L'Étranger d’Albert Camus et c’est un œuvre de Nouveau Roman. 4) En 1967, il fait son service militaire en Thaïlande en tant que coopérant.

Mais il est rapidement expulsé pour avoir dénoncé la prostitution enfantine, et est envoyé au Mexique afin d'y finir son service. 5) En 1970, il travaille à l'Institut français d’Amérique latine, et commence à étudier le maya et le nahuatl (la langue des Indiens) à l’université de Mexico.

Pendant quatre ans, de 1970 à 1974, il vit avec des Indiens Emberás et Waunanas (deux tribus des Indiens) au Panama.

Les quatre ans fait une grande expérience pour sa vie, ses idées du monde d’art, ses styles de manger de dormir de promener, etc.

6) En 1978, il va l’Afrique avec sa femme, à l’île Maurice.

Et puis il enseigne àThaïlande, Boston, Mexico, etc. 7) Au début de 20e siècle, il va à la Corée du Sud, étudie l’histoire de la Corée du Sud. 8) En octobre 2008, avec Ritournelle de la faim et Mondo et autres histoires (y compris Celui qui n'avait jamais vu la mer ), inspiré par la figure de sa mère, il se voit décerner le prix Nobel de littérature. En Chine, on dit Le Clézio est un des écrivains de Nouvelle Fable, y compris Modiano, Michael Tournier, c’est -à -dire ses récits ne sont pas les fable, mais ils ont le sens allégorie.

Nouvelle Fable, il fait beaucoup d’influences sur les autres.. »

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