CHANSON DES GUEUX (La) Jean Richepin

Après une «Ballade du roi des gueux qui place d’emblée le recueil sous l’image tutélaire de Villon, et où le poète convoque à l’appel loqueteux, clampins, loupeurs, voyous, catins... en un mot tous ces gueux dont il va célébrer la grandeur et la misère, défilent tout d’abord les Gueux des champs: vagabonds, chemineaux, routards assoiffés de campagne et d’indépendance; la seconde partie chante les Gueux de Paris: clochards, marginaux et mendiants de toute sorte et de toutes les misères, qui traînent leur détresse dans les rues de Paris, en quête de pain, de vin et de chaleur sous la neige. Une dernière partie est consacrée à célébrer le mode de vie de ceux