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Charmide de Platon (résumé et analyse)

Publié le 23/02/2016

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platon

Charmide

 

jeune cousin et pupille de Critias. Critias

 

Membre de la famille de Platon. Homme politique, l'un des plus connus des Trente Tyrans (450-404 av. J.-C.)

Science

 

Synonyme de savoir. Pour les Grecs, ce terme n’a pas le sens qu'on lui donne aujourd'hui. Si la science désigne bien un savoir rationnel, elle n'exige pas de fondements mathématiques, expérimentaux, une stricte adéquation entre cohérence théorique (logique) et confirmation expérimentale.

«Or cette science-là, qui a pour tâche de nous être utile, n'est pas, ce semble, la sagesse; car ce n’est pas la science des sciences et de l'ignorance, mais la science du bien et du mal, en sorte que, si c'est cette dernière qui nous est utile, la sagesse est pour nous autre chose.»

 

Platon,

 

Charmide

platon

« La sagesse n'est pas la science du bien et du mal •:[·]~· La sagesse n'a pas d'autre objet qu'elle-même.

Elle est donc la science de la science.

Elle seule permet de prendre conscience de ce que l'on sait et de ce que l'on ne sait pas.

L'ignorance est le contraire de la sagesse.

La sagesse n' est pas une science comme les autres C ritias , le deuxième protagon iste de ce dialogue, agacé par les interventions de Socrate , l esquelles, par des m oyens frisant la mal ­ h onnêteté intellectue lle, n e visent qu'à anéantir les différentes déf ini- oEh bien , je pense, ( ...

),que seule de liDules les sciences, la sagesse est la science d'elle-même et des autres sciences.~ Platon, Charmlde tions que donne Char­ roide de la sagesse, prend l a pa r o l e.

Soc r ate sou­ tient l'idée que toute science a un autre objet qu'e lle-même.

La méde­ cine, par exemple , a pour objet la santé.

Critias refuse cet argument.

Il existe bel et bien une science de la science , une science qui n'a pas d ' autre objet qu 'elle -même.

Il existe bien une connaissance de la connaissance L a thèse de Cr i ti as peut ainsi être défen ­ due: la conscience pe ut avoir pour objet tout ce qui m'entou r e et qui n'est pas moi, mon propre être, mais égale ­ ment elle-même.

Socrate lui-même, dans d'autres dia log ues, a décla ré que la se ule c hose qu' il savait, c'était qu' i l ne savait pas.

Pour savoir que je ne sais pas, il faut bie n que ma consc ience prenne co nscie nce d'elle- même.

Si tel est bien le cas, on peut d ire que le vrai sage est celui qui se connaît lui -même , c onnaît les limites de son savoir et sait que sa c onscience peut être faillible.

Si la sag e sse n' est pas la science du bien et du mal , elle ne peut être que la scien ce de ce que l'on sait et de ce que l'on ignor e .

De toutes les autres sciences, elle e st seule à n'avoir pour ob jet qu 'elle-même .. »

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