CHRONIQUE DE LA SUISSE d'Inglin (résumé)

 Roman de l'écrivain suisse d’expression allemande Mëinrad Inglin (né en 1893), publié en 1938. Héritier de Gottfried Keller et de Stifter, Inglin renoue avec les traditions épiques de son pays. Il prend prétexte de certains événements plus ou moins contemporains pour traiter des questions sociales, ceci, sans négliger l’influence de la nature sur la plénitude de la vie. Dans sa première œuvre, le Monde à Ingoldan [Die Welt in Ingoldan, 1922], l’auteur décrivait, à travers le monde bourgeois d’un village suisse au début de ce siècle, la lutte passionnée de jeunes gens qui voulaient échapper à une existence toute faite; désespéré, le fils d’un médecin athée finit par se suicider; deux autres, privés de père et élevés dans une famille bourgeoise, cherchent un réconfort auprès du personnage principal, un vicaire, qui, après de longues luttes morales, se détourne de l’Église; grâce à ce dernier, les deux jeunes gens