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Comtesse de SÉGUR : Les Malheurs de Sophie

Publié le 25/09/2012

Extrait du document

La comtesse de Ségur s'inspire de sa famille pour ses personnages : Sophie de Réan a le physique de Sophaletta (Sophie de Ségur, née Rostopchine) : des cheveux blonds coupés court comme un garçon, des yeux pleins de malice. Elle porte, hiver comme été, une robe de percale blanche à manches courtes. Camille et Madeleine sont les deux filles de Nathalie, la fille aînée de la comtesse de Ségur, Paul est le fils d'Olga, sa dernière fille. Tous ras semblés, ils forment un nouvel univers imaginaire...

« Les Malheurs de Sophie, publiés en 1 859, font partie d'une trilogie avec Les Petite s Filles modèles (185 8) et Les Vacances (1859) où le per­ sonnage de Sophie · apparaît aussi.

La com tesse de Ségur est plusieurs fois grand-mère lors­ qu'elle commen ce à écrire .

Le livre Le petit monde de la comtesse de Ségur S ophie de Réan , âgée de quatre ans, vit avec ses parents et sa bonne dans un château de Normandie qui ressemble fort au domaine des Nouettes près de Laigle, où a vécu la comtesse de Ségur.

En dépit de son prénom , Sophie n'est pas un modèle de sagesse.

Même lorsque sa mère , son cousin Paul, ses amies Camille et Madeleine de Fleurville, la mettent en garde, elle ne les écoute pas : c'est ainsi qu'elle met sa pou­ pée de cire en plein .

soleil pour la réchauffer, qu'elle entre à deux pieds dans la chaux vive, qu'elle se fait attaquer par les loups pour être restée en arrière dans la forêt.

..

Quand la puni­ tion est déjà infligée par une perte ou une souffrance, Madame de Réan ne punit pas davantage.

Sophie n'agit jamais par méchanceté , mais souvent par ignorance : elle se met sous une gouttière pour se faire friser les cheveux, se coupe les sourcils pour les rendre plus épais.

Avec les animaux, elle est cruelle: elle coupe une abeille, sale des poissons rouges, malmène un âne ...

Toutes ces histoires sont entrecoupées de scènes d'en­ fants charmantes, comme celle de l'enterrement de la poupée, d'épisodes de réconciliation et de pardon.

L'enfance de l'art L 'auteur, qui répondait au même prénom , narre ainsi les anecdotes et les incidents de sa petite enfl!,Pce ou de celle de ses enfants ou petits-enfants.

Parfois elle transforme les noms, parfois les personnages sont inchangés.

Ainsi les faits réels se mêlent à l'imagination : les loups sont les ours du palais de Voronovo de son enfance.

La comtesse de Ségur trouve que l'emploi des "dit-elle" est un procédé artificiel et littéraire.

Aussi choisit-elle de présenter les dialogues sous forme de saynètes afin qu'elles puissent être jouées en société.

A ceux qui l'accusent d'invraisemblance pour ses passages trop violents ou trop sentimentaux, la comtesse de Ségur rétorque que la cruauté et la passion des enfants peuvent être sans Ii­ mite.

Elle est la première à avoir donné la parole aux enfants, alors qu'à l'époque l"' infans " est celui qui ne parle pas.. »

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