Devoir de Philosophie

CONTRERIMES de Paul-Jean Toulet

Publié le 21/02/2019

Extrait du document

CONTRERIMES, recueil poétique posthume de Paul-Jean Toulet (1921). Les poèmes se composent de deux ou trois quatrains, écrits en vers de huit et six pieds. Les vers s'entrelacent, celui de huit rimant avec celui de six, d'où le titre du recueil. La solidité de cette construction va de pair avec l'armature syntaxique, flexible mais robuste, qui, favorisant l'inversion, s'appuie largement sur la rime. Un seul quatrain peut suggérer, grâce à une rare économie de moyens, une histoire entière, fixée pour toujours en quelque cinquante syllabes. Le recueil obtint un vif succès, en un temps où l'ellipse, la syncope et l'amertume gardaient au rêve à la fois l'allure du dandysme et le génie de l'improvisation.

« CONTRERIMES (les).

Re cu eil poéti­ q ue de P aul-Jean Toulet ( 1 86 7-192 0), pu blié à Pari s au x Édi ti on s du Divan en 1 92 1.

Ce recue il rasse mble un choix de text es po ur la plupart dé jà paru s, d e pu is 19 10 , dans différe ntes revu es pa rmi lesquel les la Grande R evue, le D ivan, l es Marges, l es Guêpes, les M ar­ chés de Pro ven ce, Bur dig ala, Ve rs et Prose, l'Éve nta il.

Les 305 pièces qui composent les Conrrerimes se signa lent par l eur brièveté , qu'il s'agisse du nombre des vers (de deux à trente-six) ou des mètres utilisés.

Elles se répartissent en 70 « contrerimes » proprement dites, cette fonne poétique déjà rencontrée chez Leconte de lisle et dont T oulet se proclamait l'inventeur : une séquence de quatrains (de quatre à neuf) qui chacun combine des mètres alte més (8.6.8.6.) et des rimes embrassées (a.b.b.a.), les vers rimant ainsi « à contre-longueur», le grand avec le petit.

ce demier fréquemment introduit par un relatif ou une préposition venant préciser et orchestrer l e thème énoncé dans l'octosyllabe; 14 «Chan­ sons » à la métrique variée, dont la célèbre « Dans Arle, où sont les Aliscams » ; 12 « Dixains » en octosylla b es ; enfin 1 09 « Copies » de deux ou quatre vers, souvent des alexandrins.

" Ce que j'ai aim é le plus au mond e, ne pe n sez -vous pas que ce soit les fem ­ mes, l'alcoo l et les paysages? ,.

T o ut natur e llem ent , le cre d o de To ule t pren d la form e int err ogative.

jardi n s e c ret, préci eu x e t raffin é, que ce d an d y voyage ur meuble de silhoue ttes fé m ini ne s lointaines ou gentiment d éceva ntes, d an s des déco rs exo tiques ( l'îl e Mauric e de s on adolesc en ce, l ' E xtrê m e-Orie nt vis ité en 1902 -1903). »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles