Devoir de Philosophie

Cyrano de Bergerac [Edmond Rostand] - résumé et analyse.

Publié le 14/05/2013

Extrait du document

cyrano
Cyrano de Bergerac [Edmond Rostand] - résumé et analyse. 1 PRÉSENTATION Cyrano de Bergerac [Edmond Rostand], comédie héroïque d'Edmond Rostand, en cinq actes et en vers, créée à Paris en 1897 au théâtre de la Porte-Saint-Martin (avec Benoît Constant Coquelin dans le rôle de Cyrano). 2 LA RENCONTRE D'UNE OEUVRE ET D'UN TEMPS Benoît Coquelin Sociétaire de la Comédie-Française, puis directeur du théâtre de la porte Saint-Martin à Paris, Benoît Coquelin dut sa célébrité à sa création, en 1897, de Cyrano de Bergerac qu'Edmond Rostand avait écrit à sa demande. Il interpréta le rôle près de mille fois et imposa à travers le monde le nez grotesque qu'il avait choisi pour le personnage Corbis Cyrano de Bergerac est la pièce décisive de la carrière de dramaturge d'Edmond Rostand ; elle vaut une subite reconnaissan...

cyrano

« somptueux, avec débauche de personnages (la représentation à l'hôtel de Bourgogne [I]), d'objets (les pâtisseries de Ragueneau, les armes des cadets [II]), d'effets sonores et lumineux (la musique sous la Lune [III]), d'effets scéniques (le coup de théâtre de l'arrivée de Roxane sur le champ de bataille [IV], de l'arrivée de Cyrano mourant [V]).

Le résultat tient à la fois de la tragédie, par le sacrifice amoureux de Cyrano, du drame romantique et du mélodrame, par la tentative de totalisation des genres et l'outrance pathétique. 5 « CELUI QUI SOUFFLE — ET QU’ON OUBLIE » Antithèse complémentaire du beau Christian, Cyrano « double » celui-ci lors de la scène de cour nocturne : il est celui qui souffle et qui souffre de ce nez si laid où se concentre toute la disgrâce amoureuse, malgré l'amplification légendaire qui tente de la racheter.

Rêvant à l'amour de Roxane, Cyrano représente ainsi, conjointement, le désir d'immédiateté et la nécessité du travestissement (du jeu) : plus l'âme est offerte et transparente, plus l'être est contraint de se donner en spectacle.

C'est cette disgrâce et cette nécessité douloureuse du spectacle qui, sans doute, ont valu, jusqu'à aujourd'hui, un tel succès à l'œuvre, et en particulier aux nombreux interprètes de son héros, tels Pierre Fresnay (Théâtre Sarah-Bernhardt, 1928), Pierre Dux, Jean Piat, Jean Marais, Jacques Weber, Jean-Paul Belmondo (dans une mise en scène de Robert Hossein, en 1990) ou Daniel Sorano (à la télévision).

Roland Petit lui a consacré un ballet, sur une musique de Marius Constant ( l’Alhambra, 1959). À l'écran, le rôle a été interprété par Claude Dauphin dans le film de Fernand Rivers (1946), puis par José Ferrer dans une adaptation américaine réalisée par Michael Gordon (1951), enfin, plus récemment, par Gérard Depardieu dans une réalisation de Jean-Paul Rappeneau (1990). Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation.

Tous droits réservés.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles