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David Copperfield

Publié le 05/04/2013

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« De tous mes livres, c'est celui que j'aime le mieux .... comme beaucoup de pères faibles, j'ai, tout au fond çle mon coeur, un enfant favori . Il s'appelle David Coppeifield. « C'est en 1848 que Dickens songea à entreprendre un nouveau roman dont le titre serait David Copperfield et qui comprendrait des éléments autobiographiques. Le texte commença à paraître en 1850, sous forme de fascicules, donc par épisodes, alors que l'ouvrage n'était pas encore achevé.

« David et sa première épouse, Dora Spenlow, une « ravissante idiote.,.

U riah H eep , le gredin san s scru pule s qu i men ace le bonheur du h éros ~- - ---- EXTRAITS C ha rles Dicken s évoque le jour de la naissanc e de David Copperfield Il [mon père] était deux fois plus âgé que ma mère, quand il l'épousa, et d'une constitution délicate.

Il mourut un an après, et, comme je l'ai déjà dit, six mois avant ma venue en ce monde.

Telle était la situa­ tion dans l'après-midi de ce vendredi que l'on me pardonnera, à moi du moins, d'appeler une date d'importance.

Je ne puis donc prétendre avoir connu, à cette époque, ce qu'il en était, ni avoir conservé le moindre souvenir, fondé sur le témoignage de mes sens, de ce qui va suivre.

David « débute dans la vie à s on comp te et n'y trouv e aucun agrément » C'est là que, le matin du premier jour où je devais débuter dans la vie à mon propre compte sous de tels auspices, on fit venir le plus âgé des enfants régu­ lièrement employés, pour me montrer ce que j'au­ rais à/aire.

Il s'appelait Mick Walker.

( ...

) Les paroles ne peuvent rendre les tortures se­ crètes de mon âme en me voyant choir en pareille compagnie, en comparant ces compagnons de ma vie journalière avec ceux de mon heureuse enfance, sans parler de Steerforth, de Traddles et de mes autres camarades.

Je sentais étouffées dans leur germe toutes mes espérances de devenir un jour un homme instruit et distingué.

Le sen­ timent de ma situation absolument sans es­ poir, la honte de ma condition, la douleur de penser que tout ce que j'avais appris et retenu, tout ce qui avait fait ma joie, sti­ mulé mon imagination et mon ambition, s'effacerait peu à peu et ne reviendrait ja­ mais plus, tout cela ne saurait se décrire.

Toutes les fois que Mick Walker me laissa seul ce matin-là, je mêlai mes larmes à l'eau dans laquelle je lavais les bouteilles, et je sanglotai comme si ma poitrine était fêlée, elle aussi, et risquait de se rompre.

Une rencontre avec Agnès, la bien-aimée Avec sa douce sérénité habituelle, elle calma mon agitation, ramena mes pensées sur le mo­ ment de notre sépara­ tion, me parla d'Emily qu'elle était allée voir en secret plusieurs fois, me parla aussi avec ten­ dresse de la tombe de Dora.

Avec l'instinct in­ faillible de son noble cœur, elle fit vibrer les cordes de mon souvenir si doucement et si harmonieusement qu'aucune ne grinça.

Je pus écouter leur musique mélancolique et lointaine sans que rien de ce qu'elle évoquait ne me heurtât.

Comment d'ailleurs en eût-il été ainsi alors que, fondu dans tout cela, se trouvait son cher être, à l'ange de ma vie ! Traduction par M.

Rossel, A.

Parreaux et L.

Guitard Da v id arrive à Canterbury NOTES DE L'ÉDITEUR Souvenirs intimes de David Copperfield remettre des humiliations de son enfance ; ainsi, il ne réussit jamais à livrer à ses éditeurs l'autobiographie qu'il leur avait promise.

Traumatisé par ces expériences, mais aussi par pudeur, il préféra la voie du roman et de la fiction pour se délivrer de cet épisode de sa vie.

point soupçonné à quel point le livre était une confession.( ...

) Dickens n'est pas absent de son œuvre, mais il n'y figure tel est le titre complet de ce rom an de Charles Dickens.

La précision n'est pas inutile.

Nous l'avons dit, le récit concerne surtout son enfance et sa jeunesse, et il montre comment cette enfance et cette jeunesse allaient façonner un grand écrivain.

Rappelons que Dickens lui-même dut travailler dans une fabrique à douze ans déjà, ses parents ayant été envoyés en prison pour des dettes qu'ils ne pouvaient payer.

Dickens eut toujours de la peine à se « Seul de tous ses romans, David Copperfield a une valeur autobiographique ; et encore on peut se demander si la lecture révélerait ce fait, sans les témoignages qui nous l'ont révélé : ceux qui connaissaient Dickens depuis de longues années n'ont 1 Explorer 2.

3.

4.

S .

6 ill.

de Frank Reynolds.

Mary Evans Picture Library/ Explorer que comme un intermédiaire aimable et complaisant entre ses lecteurs et ses personnages.

Il les accueille tous dans le même monde, le sien, avec cette cordialité qu'il montrait dans la vie avec ses amis.

Sans véritable souci esthétique, il a simplement le désir de plaire au public ; ou plutôt, il n'a pas besoin d'en avoir le désir ; il lui plaît spontanément.

..

» L.

Lemonnier, Dickens, Albin Michel, 1946.

DICKENS 06. »

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