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DIADORIM Joâo Guimaràes Rosa (résumé)

Publié le 28/05/2016

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DIADORIM Roman de l’écrivain brésilien Joâo Guimaràes Rosa (né en 1908), publié en 1956. L’homme a un sommeil à l’intérieur, mais devant lui, il voit un songe : le souvenir de sa vie et ses réseaux innombrables. Toute chose est terrible, qu’aucune âme ne peut oublier, même à l’extrémité d’elle-même. La souffrance du corps et celle de la pensée. La nuit, le ciel répand un immense scintillement, et, dessous, l’homme décante et compare. Toute joie prépare des regrets dans le même moment. L’amour naît de l’amour, et l’homme aime fatalement. Entrevoir faiblement, à la lueur d’une chandelle, la douceur d’un visage de jeune fille dans le cadre d’une fenêtre. Une jeunesse, une petite figure ronde, de longs cheveux... et un sourire. Cela suffit. La mort et l’amour doivent avoir des régions bien délimitées. Dans l’obscurité : une flamme recouverte de cendres. Au-dessus, quelque courbe dans l’air. Mais il faut le savoir ou le voir. L’amour peut venir du diable. L’amour peut venir des esprits désincarnés qui se démènent dans les pires ténèbres et veulent se mêler aux vivants. Ils donnent leur appui. Le diable existe et n’existe pas ? Dieu est. Le diable existe, mais la souffrance consciente et la joie de l’amour l’effraient. L’homme tombe, et le sol ne veut pas de sa chute. Il pense. Il expie. Il souffre de ses anciens méfaits. Il prie. « Dieu tourne le dos mais il ouvre un peu l’oreille. » Il prie. Il n’a pas vendu son âme, et son amour n’était pas interdit. Il l’affirme. Il a lutté pour trouver une seule chose : chacun a un chemin strictement déterminé qu’il

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