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DIVAGATIONS de Stéphane Mallarmé (résumé et analyse)

Publié le 15/02/2016

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DIVAGATIONS. Recueil de proses de Stéphane Mallarmé (1842-1898) et dernière œuvre mise au jour par ses soins; publié en 1897 chez Eugène Fasquelle, dans la « Bibliothèque Charpentier à 3 fr. 50 le vol. » (in-12 de 380 pp.). Cette édition, en partie originale, comprend dix chapitres : « Anecdotes ou Poèmes », « Volumes sur le Divan », « Quelques médaillons ou portraits en pied », « Richard Wagner, rêverie d’un poète français », « Crayonné au théâtre », « Crise de vers», «Quant au Livre % «Le Mystère dans les Lettres », « Offices », « Grands faits-divers ». C’est le plus dense de tous les ouvrages parus du vivant du grand poète, qui y rassembla les textes auxquels il tenait le plus : cependant, au verso du faux-titre et au-dessus de la liste de ses publications antérieures, on lit : « A paraître Divagations autres » , et, en sens inverse, l’auteur avoue qu’il ne s’agit là que d’un pis-aller dans cette phrase mélancolique de la note liminaire : « Un livre comme je ne les aime pas, ceux épars et privés d’architecture ». En réalité, ce recueil d’agencement hétéroclite demeura, jusqu’à la monumentale édition des Œuvres complètes donnée, en 1945, par Henri Mondor et G. Jean-Aubry dans la « Bibliothèque de la Pléiade » (Gallimard), la somme indispensable et seule accessible en librairie de la production mallarméenne en prose. T1 vint très heureusement compléter les Pages réunies en 1891 par Edmond Deman, à Bruxelles, pour la joie des seuls bibliophiles, et le célèbre mais sommaire florilège de Vers et prose qui a été indéfiniment réimprimé, depuis 1893, par la maison Perrin.

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