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El Buscon de Francisco Gômez de QUEVEDO Y VILLEGAS

Publié le 14/09/2013

Extrait du document

Questions :

1. Quelles « professions « Pablo exerce-t-il ?

2. Par quelle volonté est-il motivé ?

3. Comment a-t-on traduit le titre de l'ouvrage en français 7

4. Pourquoi le livre donne-t-il une vision pessimiste de l'être humain ?

5. Dans quel domaine l'auteur excelle-t-il particulièrement ?

6. Citez deux romans picaresques antérieurs au Buscôn.

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•'" ~· ., Francisco G6mez de Quevedo y Villegas (1580-1645)fit une brillante carrière de courtisan.

Il connut à ce titre les honneurs du pouvoir (il fut notamment secrétaire d 'État du vice-roi de Sicile et chevalier de /'Ordre de San­ tiago) , mais aussi quelques revers , au gré des complots qui agitèrent au xv11e siècle la cour d'Es­ pagne.

Misanthrope de vocation , il est considéré comme l'un des grands classiques espagnols.

Le livre Portrait d'un picaro P ablo, fils d'un père barbier et d'une entremetteuse nécro­ mancienne, se lie à l'école avec don Alonzo Coronel de Zuniga et le suit en qualité de dome stique quand celui-ci se rend chez le maître de pension Cabra, chargé de l'éducation des gentilshommes.

La volonté de s'arracher à son milieu familial et de s'attacher aux riches de ce monde caractérise son parcours, marqué par les revers de fortune qui l'amènent à embrasser une multitude de professions (voleur, mendiant , acteur , souteneur et même assassin) et à parcourir maintes villes d'Espagne.

Il s'embarque à la fin pour les Inde s, «espérant que [son] sort deviendrait meilleur dans un autre monde ».

Mais, comme Pablo le dit lui-même dans une sentence proverbiale qui clôt le récit : «il ne suffit pas à l'homme de se transplanter pour que son état se bonifie ; il faut encore qu 'il change de vie et de mœurs , quand elles sont dépravées ».

Un monde désillusionné E l Busc6n (en français: Histoire de Don Pablo de Ségovie) fut publié la première fois à Saragosse en 1626.

Ce récit à la première personne narre, sous forme autobiographique, les errances d'un picaro à travers l'Espagne et ses rencontre s successives avec des personnages étranges, à l'entendement déréglé, comme le théoricien de l'esc rime ou l'ecclésiastique rimailleur.

Le héros est confronté à une société immuable dont il ne parvient pas à s'émanciper , ne faisant qu'affermir sa condition de gueux.

A l'absence de possibilité d'élévation sociale correspond ainsi une vision pessimi s te de l 'être humain, inapte à se dépasser et incapable de profondeur morale.

Pour ce faire, le narrateur s'attache à saisir l'homme au niveau de ses plus basses fonctions animales : l'image de l'organisme est largement exploitée, sous forme de crachat ou d'excrément, par exemple.

La faim qui tenaille sans cesse les personnages culminera dans l'anthropophagie.

L'auteur, néanmoins, se révèle excellent conteur et satiriste en nous exposant des portraits caricaturaux inoubliable s.. »

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