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EN attendant GODOT de Samuel Beckett (résumé de l'oeuvre & analyse détaillée)

Publié le 24/10/2018

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EN attendant GODOT. Pièce en deux actes et en prose de Samuel Beckett (Irlande, 1906-1989), publiée à Paris aux Éditions de Minuit en 19S2, et créée dans une mise en scène de Roger Blin à Paris au théâtre Babylone le 5 janvier 1953.

 

Deux personnages. Estragon (dit Gogo) et Vladimir (surnommé Didi), se retrouvent sur une route de campagne, près d’un arbre, dans un paysage très dépouillé. Il s'agit de deux clochards dont le dialogue révèle très vite la raison de leur présence en ce lieu : ils attendent un troisième personnage nommé Godot Ils ne sont pas du tout sûrs qu'il viendra et ne savent même pas exactement qui il est ni ce qu’ils souhaitent obtenir de lui. Cependant, pour patienter jusqu’au moment de son arrivée, ils engagent une conversation à bâtons rompus où se succèdent plaintes, évocations de vagues souvenirs, petites chamailleries suivies de récondliations et diverses interrogations : Vladimir s’étonne par exemple subitement qu'un seul des quatre évangélistes ait évoqué le salut de l’un des deux larrons crucifiés en même temps que le «Sauveur». Ils sont ensuite rejoints par deux protagonistes qui composent un étrange couple : l’un (Pozzo) tient l’autre (Lucky) attaché par une longue corde et entretient avec lui des rapports de maître cruel à serviteur soumis à ses moindres caprices et supportant en silence ses insultes et ses coups. Estragon et Vladimir s’offusquent de cette façon de traiter un être humain et demandent à Pozzo parce qu’ « il cherche à m'apitoyer, répond Pozzo, pour que je renonce à me séparer de lui » avant d’ajouter que Lucky joue pour lui le rôle de « knouk », c'est-à-dire de bouffon. Après une explication sur la façon abrupte dont la nuit tombe en cette contrée, Pozzo propose aux deux compères de faire danser et penser Lucky. Celui-ci obéit et, après une courte «danse du filet », se lance dans une longue et pénible tirade philosophique, tâtonnante et hermétique. Après le départ de Pozzo et Lucky, un jeune garçon vient annoncer à Gogo et Didi que Godot ne viendra pas ce soir mais « sûrement demain » (Acte I).

 

Les deux personnages précédents se retrouvent au même endroit après s'être séparés pour la nuit. Estragon a tout oublié ou presque de ce qui s’est passé la veille. Ils reprennent leur conversation. Gogo a trouvé une paire de chaussures : Didi l’incite à les essayer en guise de distraction. Après avoir eu recours sans conviction à divers moyens de passer le temps (imiter Pozzo et Lucky, faire de la gymnastique), ils sont satisfaits de voir revenir Pozzo et Lucky. Le premier est devenu aveugle et, après une chute, implore qu’on lui apporte de l’aide pour se remettre debout. Didi, ayant voulu lui porter secours, tombe à son tour sans parvenir à se redresser. Estragon connaît ensuite le même sort. Après une période de reptation tout le monde parvient cependant à se relever tant bien que mal. Didi interroge Pozzo pour savoir de quand datent sa cécité et le mutisme de Lucky. Mais l’autre, irrité de ces questions concernant le temps, quitte la scène précédé de son esclave. Le même jeune garçon revient ensuite porter à Vladimir et Estragon le même message qu’à l’acte I. Ceux-ci prennent la décision de partir et de revenir le lendemain... mais ils ne bougent pas (Acte II).

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« parce qu' « il cherche à m'apitoyer, répond Pozzo, pour que je renonce à me séparer de lui » avant d'ajouter que Lucky joue pour lui le rôle de « knouk », c'est-à-dire de bouffon.

Après une explication sur la façon abrupte dont la nuit tombe en cette contrée, Pozzo propose aux deux compères de faire danser et penser Lucky.

Celui-ci obéit et, après une courte « danse du filet», se lance dans une longue et pénible tirade philosophique, tâtonnante et.

hermétique.

Après le départ de Pozzo et Lucky, un jeune garçon vient annoncer à Gogo et Didi que Godot ne viendra pas ce soir mais « sûrement demain » (Acte 1).

Les deux personnages précédents se retrou­ vent au même endroit après s'être séparés pour la nuit.

Estragon a tout oublié ou presque de ce qui s'est passé la veille.

Ils reprennent leur conversation.

Gogo a trouvé une paire de chaus­ sures : Didi l'incite à les essayer en guise de dis­ traction.

Après avoir eu recours sans conviction à divers moyens de passer le temps (imiter Pozzo et Lucky, faire de la gymnastique), ils sont satis­ faits de voir revenir Pozzo et Lucky.

Le premier est devenu aveugle et, après une chute, implore qu'on lui apporte de l'aide pour se remettre debout.

Didi, ayant voulu lui porter secours, tombe à son tour sans parvenir à se redresser.

Estragon connaît ensuite le même sort.

Après une période de reptation tout le monde parvient cependant à se relever tant bien que mal.

Didi intenroge Pozzo pour savoir de quand datent sa cécité et le mutisme de Lucky.

Mais l'autre, irrité de ces questions concernant le temps.

quitte la scène précédé de son esclave.

Le même jeune garçon revient ensuite porter à Vladimir et Estra­ gon le même message qu'à l'acte 1.

Ceux-ci pren­ nent la décision de partir et de revenir le lende­ main ...

mais ils ne bougent pas (Acte Il).

Cette pièce qui fut jouée depuis sa création sur de nombreuses scènes du monde entier a donné lieu à une multi­ tude d'interprétations : elle doit sans aucun doute cette efflorescence à sa structure d'œuvre , c'est-à­ dire conçue comme un moule où les significations les plus diverses peuvent se trouver légitimées.

Mais en même temps elle résiste admirablement - et c'est en partie la façon dont elle exhibe la dérision qui lui donne cette force -à toute explication définitive.

Elle tire probablement son intensité de convic­ tion du thème universel qui la par­ court, qui la hante d'un bout à l'autre : celui, bien entendu, de l'attente.

Mais cette attente présente ici la particula­ rité de ne pas être caractérisée, de ne pas tendre à un objectif précis : obscur appel, convocation imprécise, pro­ messe incertaine (. »

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