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EN GAGNANT MON PAIN Maxime Gorki (résumé)

Publié le 09/05/2016

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gorki

EN GAGNANT MON PAIN 

 

 C’est le deuxième volume dé la trilogie autobiographique de l’écrivain russe Maxime Gorki (Alexeï Maximovitch Pechkov, 1868-1936). Ma vie d’entant, En gagnant mon pain (1918) et Souvenirs de ma vie littéraire (1923), tels sont les titres de cette trilogie : le récit porte sur les années d’enfance et l’adolescence de l’écrivain jusqu’à la vingtième année. Gorki est né sur la Volga, à Nijni-Novgorod. Il n’appartenait nullement à ces « bas-fonds » de la société dont il se fit plus tard l’apologiste, mais était issu d’une famille relativement aisée, strictement orthodoxe et traditionaliste. A trois ans, il connaît le malheur pour la première fois, lorsque son père, homme bon, intelligent et énergique, meurt, victime du choléra. A sept ans, il perd sa mère ; dès lors, la vie du futur écrivain deviendra un véritable enfer. C’est le souvenir de ces dures années qui l’incita, par la suite, à choisir comme pseudonyme le nom symbolique de Gorki, lequel veut dire en russe « amer ». N’ayant guère fréquenté l’école, Gorki apprit à lire dans les livres saints, avec l’aide de son irascible grand-père. Hormis cela, rien, ni personne dans son entourage ne l'incitait à développer ses capacités intellectuelles. La vie autour de lui était inexorable, souvent cruelle. Son grand-père ruiné, l’enfant, de très bonne heure, dut quitter sa grand-mère, le seul être qui lui était cher et qui l’aimait. Placé comme apprenti chez différents patrons, il supportait mal l’injustice et la brutalité des tiers. Après un dernier retour chez les siens, où il peut voir son grand-père repoussé par ses fils et réduit à la pauvreté, le jeune Gorki se sauve et s’embarque sur un bateau de la Volga. Ici commence une vie d’aventures et de vagabondages, de privations et de dur labeur. Cette vie durera de longues années. Sur le bateau, en la personne de son chef, le cuisinier Smoury, Gorki trouvera son premier « maître à penser », dont il ge souviendra plus tard avec gratitude. Smoury, géant doué d’une force légendaire, était un fervent de la lecture. Il fit partager sa passion à son marmiton, tant par la persuasion qu’à l’aide de coups, car l’élève se montrait plutôt rétif. Le chef possédait un coffre rempli de livres. C’était certainement la bibliothèque la plus hétéroclite du monde.

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