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EN ROUTE (résumé) Joris-Karl Huysmans

Publié le 09/05/2016

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huysmans

EN ROUTE. Roman de l'écrivain français Joris-Karl Huysmans (1848-1907), publié en 1895. La Cathédrale et l'Oblat en sont la suite. L’auteur se dépeint sous les traits de Durtal, écrivain d'une cinquantaine d’années, et retrace les étapes de son retour à la religion catholique ; il évoque sa vie d’homme troublé par le bien et le mal de ce monde. Son héros admire le Moyen-Age et les vieilles cathédrales, mais on devine qu’il lui est difficile de se retirer de la société pour se vouer entièrement à la religion. Durtal est incapable de rester dans le juste milieu ; il va donc passer d*un extrême à r autre en marquant son retour à la foi d’un acte décisif. Déjà, il admirait la religion alors qui! ne croyait encore ni à Dieu ni aux dogmes : artiste, il vénérait les œuvres du Moyen-Age et surtout ses églises, si émouvantes quand on pense qu'elles ont été édifiées par des communautés. Il aimait aussi les tableaux représentant des madones et des saints. Tout lui était une occasion de méditer sur le besoin d’une existence nouvelle. Sur le conseil d’un ami, l’abbé Gévresin, il entre dans un couvent pour régler ce drame de conscience ; il veut observer de près la vie des religieux soumis à la règle la plus dure. C’est ainsi qu’il choisit la trappe de N.-D. de l’Atre (l’auteur décrit celle d'Igny, dans la Marne) : il fait un vivant tableau des mœurs bénédictines, des rites, des cérémonies, exalte les beautés de la cathédrale ; il montre la piété des populations environnantes et leur commun dévouement à un idéal dont la pureté transporte les humains, même s’ils sont tourmentés par l’inquiétude et la douleur. La fréquentation d’un frère porcher, l’humble et pur Siméon, révèle à Durtal que la religion est faite de sincérité et de simplicité ( Siméon nous fait penser à Fra Ginepro des Fioretti [*] de saint François). 

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