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Encyclopédie [Diderot et d'Alembert] - fiche de lecture.

Publié le 01/05/2013

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Encyclopédie [Diderot et d'Alembert] - fiche de lecture. 1 PRÉSENTATION Encyclopédie [Diderot et d'Alembert], entreprise éditoriale, philosophique et scientifique menée par Denis Diderot et Jean Le Rond d'Alembert dans l'esprit de la philosophie des Lumières et parue entre 1751 et 1772. 2 UN PROJET ÉDITORIAL Après la parution en Angleterre de la Cyclopædia or Universal Dictionary of the Arts and Sciences de l'anglais Ephraïm Chambers (publiée de 1728 à 1742), le libraire parisien Le Breton décide en 1745 d'en faire la traduction. Après l'échec d'une collaboration avec l'abbé de Malves, il confie le projet à Denis Diderot qui travaille alors comme traducteur pour une maison d'édition. Ce dernier présente en 1750 dans un Prospectus le projet de l'Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers. Il y affiche son ambition de faire l'inventaire des acquisitions de l'esprit humain et y annonce les conditions de souscription. L'objectif de cette encyclopédie est de contrecarrer le Dictionnaire de Trévoux (1704, réédité de 1721 à 1771) des jésuites et de favoriser la diffusion de la philosophie des Lumières. Diderot a recours à des auteurs connus (le baron Montesquieu, Voltaire, Jean-Jacques Rousseau, le comte de Buffon, le sieur Dumarsais, Louis Daubenton) ainsi qu'à des rédacteurs inconnus. Jean Le Rond d'Alembert s'occupe des mathématiques, Denis Diderot de l'histoire de la philosophie, l'abbé Morellet de la théologie, Buffon des sciences de la nature, Paul-Joseph Barthez (1734-1806) de la médecine, François Quesnay et le baron de l'Eaulne Turgot de l'économie. Le chevalier de Jaucourt assiste Diderot dans de nombreuses tâches rédactionnelles et éditoriales. L'Encyclopédie est avant tout marquée par l'int&...
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« seul durant sept années.

En 1766 paraissent les dix derniers volumes de textes et, en 1772, un dernier volume de planches.

Un supplément (4 volumes de textes, 1 volume de planches) et une table des matières analytique (2 volumes) voient le jour respectivement en 1776-1777 et 1780.

Mais les volumes, à partir du tome VIII, font l’objet d’une censure de l’éditeur Le Breton, à l’insu de Diderot, qui laisse néanmoins paraître les volumes. 6 POSTÉRITÉ L’entreprise de Diderot et de ses collaborateurs permet l’essor de la production encyclopédique.

Elle reste également le symbole de l’esprit des Lumières.

On tente encore dans les milieux catholiques, au milieu du XIX e siècle, d’en effacer les traces par des monuments plus importants encore.

L’abbé Jacques-Paul Migne (1800-1875), fondateur de la Bibliothèque universelle du clergé et éditeur des monumentales collections de textes des Pères de l’Église, Patrologie grecque et Patrologie latine, fait ainsi paraître une Encyclopédie ecclésiastique (1851-1859) en soixante-six volumes afin de reléguer la « funeste » Encyclopédie de Diderot et d’Alembert à n’être qu’« un pygmée de science et d’utilité ». La postérité de l’œuvre de Diderot a aussi un autre versant : l’ Encyclopédie des sciences philosophiques (1817), réalisée par les philosophes allemands Georg Wilhelm Friedrich Hegel et Johann Gottlieb Fichte, héritiers de la philosophie des Lumières et de la Révolution française.

Synthèse des savoirs autant que du savoir philosophique, l’ Encyclopédie de Diderot, mystification polémique, catalogue ou Grand Œuvre, reste une œuvre unique.. »

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