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Ernest Miller HEMINGWAY : En avoir ou pas

Publié le 23/09/2012

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En 1944, William Faulkner écrivit un scénario tiré du roman. Dans le film (Le Port de l'angoisse), Lauren Bacall adressait à Humphrey Bogart cette réplique célèbre : "Tu sais siffler, n'est-ce pas, Steve? Il faut simplement joindre les lèvres et souftler." « En avoir ou pas était la réponse maladroite de Hemingway à la demande d 'engagement politique des critiques. Il ne s'in téressait pas particulièrement aux théories sociales, et dans l'ensemble il adhérait aux valeurs bourgeoises sur la famille, le foyer, le mariage, les enfants, l'argent et la réussite sociale. Il avait une réaction affective et pratique à la souffrance humaine, pouvait prendre parti sur des problèmes publics

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« Pholo Usis 1 S i pa-Press H em i ngway déc rit En avo ir ou p as en 1 937.

Ce roman clôt la période indiv id u a­ li ste d'Hemi ngway.

L e hér os se lan ce dans lou res sor tes d'avent ur es faut e d ' ar ge m mais il fin i t par succombe r, la révo lte de /'homme se ul contr e les po u­ voi rs éta blis é tant vaine : "D e quelque faço n qu'il s'y p re n ­ ne, un hom m e se ul est foutu d'avance.

" Le livre La vie d'un pêcheur honnête C ri se et d é press io n éco nomiqu e ont engendr é dan s l es ann ées 30 au x Ét ats -U nis le chôma ge et l a mi sère.

H arr y Mor gan , pêc heur à K ey West en Floride , ne peut plus vivr e de la pêch e ; il tran sport e sur son bat eau d es c lient s pour des pa r­ tie s de pêch e e n h aut e me r.

Parfoi s, le client ne paie pas, la is ­ sant Harry dan s un "fo utu pétrin ".

Aidé par Franki e, un homm e d e pein e, il trou ve un trava il aupr ès de M .

Sin g.

Ils doiv ent d ébarqu er d ouz e Chin ois à Mi ami .

M é fiant , H arr y s e d éb ar­ r asse du malh onn ête M .

Sin g, lui prend l'ar ge nt de la cour se et l e je tte à la m e r.

Continu ant à vivr e du tran sport illég al, il pa sse d e l' alcool en contreband e de La Havan e à Miami .

San s tr av a il, un bras en m o ins, H arr y acce pte la pr emi ère com ­ m and e qu 'on lui propose : il do it débarqu er qu atr e Cub ain s à Ca bana s sur la côt e c ubain e.

Inqui et, il emb a rqu e a vec un e mitraill ett e e t Albe rt q ui es t en qu ête de trav ail.

Les quatr e Cub ain s s ont quatr e rév oluti onnair es qui , po ur la libérati on d e Cuba , d évali sent la banqu e de Key We st et se se rvent de Harr y p o ur fuir à Cub a.

Alb ert tu é, Harr y mène seul le s quatr e Cubain s.

D éc idé à s'e n d éb arr asse r, il e mp oig ne sa mitr a illett e e t d écharge son arm e sur les ho mm es.

L 'un d 'eux, blessé, vise Harry et lui en voie un e ba lle dan s le ventr e.

H arry est sa ns c onnai ssan ce ; le bat eau d ériv ant , il est r etrouv é quelqu es jour s plu s tard à l 'ag oni e.

Il d écè de à l'hôpita l, la issa nt Mari e, sa f e mm e, et ses deux filles .

Misère et pes simisme L e rom an d 'H emin gw ay déve loppe plusie ur s thèmes autour d 'un e histo ire prin c ip al e: le thèm e de la mi sère d es ann ées 30 à K ey West, po rt de Flo rid e o ù véc ut Hemin gway.

Mi sèr e qui révè le l'a utr e pe r sonn alit é de Ha rry, honn ête p êc he ur qui , po ur viv re, pratiqu e la co ntr eband e, tue et se fa it tuer.

Autr e thèm e : le ra ppo rt homme -fe mm e .

Rapp o rt de d o mination , rapport d'argent , rapport sex ue l ava nt tout.

Le c o upl e Harr y- Mari e est le se ul coupl e à trouv er un acco rd t e ndr e e t am our eux .

En avo ir ou pas es t un roman p essimi ste, sa ns co mpl aisa nce po ur 1 'h o mm e e t 1 'Am ériqu e.. »

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