Devoir de Philosophie

ESSAIS d’Unamuno (résumé)

Publié le 19/04/2016

Extrait du document

unamuno

« Intellectualité et spiritualité » [Intelec-tualidad y espiritualidad, 1904] ainsi que « Les naturels et les spirituels » [Los naturales y los espirituales, 1905], divisent les êtres en trois catégories, selon leur degré d’évolution : les charnels, c’est-à-dire le peuple, qui vit comme les somnambules ; les intellectuels, les hommes du sens commun et de la logique, qu’ils soient théologiens ou hommes de science : tous pédants ; les spirituels, les rêveurs « qui ne tolèrent pas la tyrannie de la science, ni celle de la logique », ceux qui s’entretiennent, à la manière de Pascal, avec le cœur humain. Car c’est précisément le sentiment, dit-il dans son essai « Sur la philosophie espagnole » [Sobre la filosofia espanola, 1904], qui est à la base de toutes les philo-sophies. « Nihil cognitum quin praevolitum ». C’est par une prière fervente, et non par une pensée logique, que nous affirmons Dieu, c’est-à-dire la « Plénitude des plénitudes et tout est plenitude » [Plenitud de plénitudes y todo es plenitud, 1904]. Or cette spiritualité peut être mieux comprise par les charnels que par les intellectuels, par Sancho Pança que par le bachelier Samson Carrasco. « Sur la lecture et l’interprétation de Don Quichotte » [Sobre la lectura y la interpretaciôn del Quijote, 1905] est comme une introduction à la vie de Don Quichotte et de Sancho.

 

L’attitude d’Unamuno

Liens utiles