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EXILÉS (Les) de Th. de Banville. (résumé)

Publié le 07/04/2016

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banville

 

 

Septième recueil de poèmes de Théodore de Banville (1823-1891), publié en 1867 (in-18 de 242 pp.), portrait frontispice gravé d’après Alfred Dehodencq, par Alphonse Lemerre. Une réédition remaniée et augmentée de 19 poèmes est constituée par le premier tome des Poésies complètes, qui parut en 1878 chez Charpentier et contient en outre : « Odelettes », « Rimes dorées », « Rondels », « Trente-six ballades joyeuses », plus quatre articles de Charles Asselineau, Th. Gautier, Baudelaire et Siinte-Beuve ; les « Princess3s », qui y figurent après les « Odelettes », sont formées de 20 sonnets comme dans leur édition séparée de 1874, alors qu’en 1867 elles n’en comportaient que 10. C’est, au moins dans sa teneur originale, l’un des deux grands livres rie Banville.

 

« Ce livre », écrivait l’auteur en 1874 au début de sa préface à la seconde édition, « est celui peut-être où j’ai pu mettre le plus de moi-même, et s’il devait rester un livre de moi, je voudrais que ce fût celui-ci ; mais je ne me permets pas de telles ambitions car nous aurons vécu dans un temps qui s’est médiocrement soucié de l’invincible puissance du Rythme, et dans lequel ceux qui ont eu la noble passion de vouloir enfermer leurs idées dans une forme parfaite et précise ont été des exilés ». Il ne se trompait, ni sur son propre compte, ni sur l’opinion générale dans laquelle la vraie poésie est tenue, en France, à quelque époque que ce soit. Mais il faut dire qu’il fut en partie responsable de la réputation injuste qui est demeurée attachée à son nom, et voir dans ces lignes une sorte de plaidoyer en faveur de sa personnalité réelle, disons de son génie authentique. Pour la plupart des lecteurs, en effet, Banville n’est que l’auteur des Odes funambulesques, soit un acrobate du vers, un enflleur de rimes-calembours, un ciseleur de fariboles. Une telle erreur, fondée sur l’ignorance et la paresse, doit cesser. 

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