FABLES d’Aubert. (résumé)

FABLES d’Aubert. Ce recueil de l’abbé Jean-Louis Aubert (1731-1814), qui parut en 1774, comporte huit livres. Le trait distinctif d’Aubert, c’est un esprit philosophique qu’enrobe une candeur pleine de suffisance. La conviction n’étant pas le partage unanime, cet esprit philosophique fut pour beaucoup, et pour lui-même en particulier, l’acquiescement à une mode à laquelle personne n’osait résister. Visiblement encouragé par son entourage, il s’enhardit dans « La main gauche et la main droite » à exalter le Tiers-État au préjudice de la noblesse. « Vous vous êtes mis à côté de La Fontaine... De telles fables sont du sublime écrit avec naïveté », lui dit Voltaire et il le crut, prenant pour argent comptant cette consécration burlesque. Aubert nous apparaît comme un moraliste fort médiocre et il ne semble pas que l’on ait