FAUX-PASSEPORTS. de Charles Plisnier (résumé)

FAUX-PASSEPORTS. Œuvre de Charles Plisnier (1896-1952), publiée en 1934 (puis, eu 1937, une édit. augmentée). Dans cette suite de nouvelles, toutes relatives à la vie et aux drames intérieurs du mouvement communiste, l’auteur a usé largement de ses souvenirs : Plisnier, en effet, ancien membre du parti, ancien président du Secours Rouge International, fut un jour convaincu de trotzkisme et exclu lors du Congrès d’Anvers. Faux-Passeports, avec les ouvrages de Victor Serge (par exemple : S'il est minuit dans le siècle), est un essai d’explication par un ancien communiste, incapable néanmoins d'injustice à l’égard de ses anciens camarades, de la crise que connut le parti communiste aux alentours de 1928. Dans ces histoires vécues, rHoinine et le Parti s’affrontent ; le Parti ne cesse d’exiger de l’homme, et ce dernier, s’il est fort, se sacrifiera toujours au Parti comme s’il trouvait dans cette abnégation son suprême accomplissement. C’est ce trait qui réunit des personnages aussi différents que Ditka, la terroriste serbe « qui, pour trésor, avait des cicatrices rouges à la place de ses seins % arrachés par la police, et qui finit, pendue, à Sofia ; que Car-lot ta, amazone farouche, qui joue le rôle d’accusateur public et sacrifie son amour à la justice du Parti, lorsqu’elle a découvert que l'homme qu elle aimait a trahi la cause ; et d’autres encore. Dans Faux-Passe ports, Plisnier restait fidele à l’idéologie marxiste : « Maurer % la seconde nou-