FÉE AUX MIETTES (La) (résumé) Charles Nodier

FÉE AUX MIETTES (La). Récit de

Charles Nodier (1780-1844), publié à Paris en 1832. C’est, dans toute la force du terme, un conte de fées pour grandes personnes. On y trouve ce parfait mélange de fantastique, d’humour et d’émotion qui semble être le fond même de l’art de Nodier. C’est dire qu’un tel récit se refuse à l’analyse. De quoi s’agit-il, en somme ? D’une étrange petite vieille, passablement contrefaite, assez savante au demeurant et bonne autant que proprette, qui vit sous le porche de l’église et se voit appelée par tout le monde «la Fée aux Miettes» en raison des menus reliefs dont elle fait son ordinaire. Sous sa bénéfique influence, un garçon se trouve avoir grandi : Michel, le nomme-t-on. Orphelin de sa mère, il est sauvage comme pas un. Pur, par ailleurs, de cette pureté que donne la simplicité de l’âme ; travailleur et généreux lorsque l’occasion s’en présente. Aussi ne s’étonne-t-il pas quand, un jour, la vieille lui fait part de son désir de l’épouser. Ayant appris le métier de charpentier, il se croit capable d’assurer la subsistance d’un ménage. Mais comme il n’a guère que seize ans, force lui est de surseoir à ces noces jusqu’à sa majorité. Après toutes sortes d’aventures dont l’île de Man forme le cadre, ainsi que bien d’autres lieux, Michel, tenant parole, épouse la Fée