Femmes savantes (les) de Molière (analyse détaillée)
Publié le 23/10/2018
                             
                        
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que : elles 	y étaient  initiées  par des 	vul	
garisateurs  comme 	Rlchesource 	ou 	
Lesclache,  et encourag ées par  certains 
hommes 	
(La 	Forge , Saint-Gabriel, 
auteurs 	
re.spectifs 	du 	Cercle 	des 	femmes 	
et 	du 	Mérite 	des 	dames 	en  1663)  ou par 
elles -mêmes  (Marguerite  Buf	
fet fait 
paraître  en 1668  ses 	
Élo	ges 	des 	illu	stres 	
savantes	).
                                                            
                                                                                
                                                                    	
Si 	le  mouvement  a déjà 	sa 	traducti	on 	littéraire  -avec 	l'Académie 	des 	femmes 	
de  Chappuzeau  {1661) 	-, 	la seule 
so urc e ce rtaine  de Molière  est 	
anté	
rieure 	et 	vaut uniquement  pour le 	per	
sonnage  de 	Bélise, 	héritière de l'extra
vagante  Hespérie  des 	
Visionnaires 	
(1637)  de Desmarets  de 	Saint-Sorlin.
                                                            
                                                                                
                                                                    	
Faut-il alors songer  à des  clés 	? On 	a 
suggéré,  comme modèle de 	
Phila	
minte, Mme  de 	La 	Sablière  : 	Boil	eau 
raillera,  de fait,  son engouement  pour 
l'astronomie  dans sa 	
«Satire 	X ,., 	Mais 	
c'est  à propos  de Trissotin  et de  Vadlus 
qu'on  entre dans le domaine  des 	
certi	
tudes.
                                                            
                                                                                
                                                                    Le 	premier 	nom 	de Trissotin  -	Trico	
tin 	-désigne  à l'évidence  le vieil  abbé 
Cotin,  qui achevait  à l'Académie  sa 	car	
rière de 	po	ète  mondain .
                                                            
                                                                                
                                                                    	S'il 	fallait une 
confirmatio n, 	
on 	retrouvera  dans ses 
œuvres  le 	
"So	nnet 	à  la  princesse 	Ura	
nie  sur sa 	fièvre " 	et 	l'épigramme 	"Su	r 	
un 	carro	sse  de  couleur 	amarante " pom	
peusement  débités à l'acte 	III.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Quant  à 
Vadius,  qui 	
«a 	des vieux  auteurs la 
pleine  intelligen ce,.
                                                            
                                                                                
                                                                    	
(v.
                                                            
                                                                                
                                                                    	941), 	il est sans 
conteste  portraitur é à  partir  de l'érudit 	
et 	ombrageux  Ménage, que Cotin 	jus	
tement  avait accusé  de plagiat  dans 
son  pamphlet  au titre  transparent  : 	
la 	
Ménagerie 	(1659).
                                                            
                                                                                
                                                                    	Les 	deux  hommes 
ensemble  avaient vo ulu 	
attirer 	à 
Molière  une méchante  querelle après 
le 	
*M	isanthrope 	: ils en  reçoi vent 	ici 	le 
sal aire,  avec  intérêts.
                                                            
                                                                                
                                                                    	
Dans 	la maiso	n du 	« bon 	bourgeo	is »  Chry	saJe, ses 	deux 	fille s 	sont 	aux 	prises.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Armande  reproche 	
à sa 	sœur 	Hen
riett e 	de 	penser 	au 	mariage 	-au 	lieu de 	s'ado	nner 	à la philosop	hie -
et 	plus 	encore 	de 	v oulo ir 	épouser 	Clitandre 	qui 	auparavant 	soupir ait pour 	elle-même.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Préci	sé	ment, 	voici Clitandre.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Entre 	les 	deu x  jeu n	es 	fille	s, 	il fait 	sans hésitation 	choix 	de 	celle 	qui 	ne 	l'a pas 	rebuté, 	Henriette.
                                                            
                                                                        
                                                                    	Ma	is co mment 	l'obtenir 	de 	sa 	mère 	Philaminte 	1 Clita	ndre 	se refuse 	à  flatter  le s 	toquades 	pseudo-intellectuelles 	que  cette 	der	nière  veut imposer  autour d'elle.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Il tente  de 	gagn	er 	à sa 	cause 	Bélise.
                                                            
                                                                                
                                                                    	la sœur 	de 	Chrysale.
                                                            
                                                                                
                                                                    	mai	.s  cette 	précieuse 	sur  le  retour 	s'ima	gine 	que 	c'est 	d'elle 	que 	Clitandre 	est 	amoureux 	(Acte 	1).
                                                            
                                                                                
                                                                    	Ariste, 	frère 	de 	Chrysal	e , app	u ie 	auprès 	de 	lui 	la demande 	de 	Clitand	re.
                                                            
                                                                                
                                                                    Bélis	e s'interpose 	au 	nom 	de 	sa chimère, 	mais 	les  deux 	frères 	n'en 	ont 	cure 	et Chrysa	le approuve 	le projet 	de 	mariage.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Est-ce 	pour 	autan	t la victoire?  C	hrysale 	tremble 	devant 	sa 	femme	.
                                                            
                                                                                
                                                                    Et 	lorsque 	celle-ci 	décide 	de 	renvoyer 	la servante 	Martine 	pour 	incorrection 	langag	ière	, ChrysaJe 	n'ose 	s'y 	opposer, 	qui 	pour	tant 	se souci	e bien 	davantage 	d e 	cuisine 	que 	de 	grammaire.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Il ne 	réagit 	pas 	davantage 	quand 	Phi	lam	inte 	lui 	annonce 	son 	inten tion 	de 	marier 
Henriette 	au bel 	esprit 	T rissotin.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Ariste 	fait 	honte 	à ChrysaJe 	de 	sa faiblesse 	(Acte 	Il).
                                                            
                                                                                
                                                                    	Philam	inte.
                                                            
                                                                                
                                                                    Armande 	et BéJise 	reçoivent 	Tri s	sotin  pour 	une 	matinée 	poétique.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Elles 	se pâment 	d'adm	iration 	devant 	les 	vers 	ridicules 	que  le 	pédant 	réc	ite 	avec 	complai	sance.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Pour  n'être 	pas 	en 	reste	.
                                                            
                                                                                
                                                                    il flatte 	leurs 	lubi	es 	philosophiques 	et 	applaudit 	à leur dessein 	de 	créer 	une 	académie 	où 	seraient 	mêlés 	« le beau 	langage 	et les 	hautes 	sciences 	».
                                                            
                                                                                
                                                                    Survien	t l'helléniste 	Vad	ius.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Après 	un 	long 	échange 	de 	compl	iments 	avec 	Trissotin.
                                                            
                                                                                
                                                                    	il se 	met 	à critiquer 	un 	sonnet 	sans 	savo	ir que 	celui		ci en 	est 	l'aut e	ur : de 	là des 	injures 	et quasimen	t 	des 	coups.
                                                            
                                                                                
                                                                    	l'incid e	nt clos.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Philaminte 	fait 	savoir 	à 	Henriette 	qu'elle 	épousera 	Trissot	in.
                                                            
                                                                                
                                                                    Chrysale 	de 	son 	cOté 	l'assu	re 	qu'elle 	épousera 	Clitandre 	(Acte 	Ill).
                                                            
                                                                                
                                                                    	Clitandre 	doit  d'abord  combattre 	les 	médisan	ces 	dont 	Armande	, par 	dépit 	amoureux, 	l'acca	ble 	
auprès 	de 	Philam	inte.
                                                            
                                                                                
                                                                    Il est 	ensuite 	con	fronté 	à 	Trissotin 	qui 	condamne 	le mauvais 	goOt 	de 	la 	cour, 	coupab	le de 	ne 	pas 	rendre 	justice 	à l'esprit : 	mais 	aussi, 	que.l  profrt  l'État retire-t-il 	du 	« savo	ir 
obscur 	de 	la pédanterie 	» ? la 	dénonc	iation 	par 	Vadius 	des 	visées 	intéressées 	de 	T rissotin 	ne 	fait 
que  confirmer  l'entêtement 	de 	Philamin	te 	à lui 	donner 	sa fille, 	cependant 	qu'au 	contraire 	Chry	sale 	persiste 	à souteni	r les 	vœux 	de 	Clitandre 
( A	cte 	IV)	.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Henriette 	prie 	vainement 	T rissotin 	de 	reno n·.
                                                                                                                    »
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