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Fiche Auteur : Bernardin de SAINT-PIERRE

Publié le 25/09/2012

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bernardin

Sa doctrine est souvent contestable, surtout dans sa partie scientifique. Il s'est trompé, mais de bonne foi : il a toujours cherché la vérité: il ne s'est jamais opiniâtré sciemment dans l'erreur. Il a cherché a augmenter un peu la somme du bonheur général : ses livres ont fait plutôt du bien. Ils ont eu une influence littéraire considérable, et c' était justice, car Bernardin a été un grand écrivain. Il a été un précurseur, et non un copiste.

bernardin

« Bernardin de Saint· Pierre.

Photo Harlingu e.Viollet.

Certaines réflexions des Études de la na­ ture sont restées cé­ lèbr es pour le ur naï­ veté.

Ainsi Bernardin déclare que le melon a des côtes parce que « son écorce indiqu e que ce fruit a été créé pour être découpé et mangé en famille ».

L 'île de Fran ce.

P hoto Laur os·Giraudon.

Sa vie, son œuvre Une âme de voyageur J acques Henri Bernardin de Saint-Pierre est né en 1737 au Havre.

Grâce à son père, directeur des messageries de cette ville portuaire , Bernardin baigne dès son enfance dans le monde des voyages et des grands nav ire s.

A l 'âge de douze ans, il fait avec son oncle un voyage à la Martinique, dont il gardera toute sa vie un profond souvenir.

Il lit avec passion Robinson Crusoé et rêve de devenir missionnaire.

Il fait ses études au collège des jésuites de Caen , puis à Rouen ; en 1757 , il entre à l'école des Ponts et Chaussées .

Grâce à cette formation, il va pouvoir assouvir son appétit de voyages.

Entre 1761 et 1766, il visite la Hesse , Berlin, Malte, la Pologne , la Russie , la Hollande.

Dès 1767, il repart pour l'île de France (île Maurice) , où il est envoyé en tant que capitaine ingénieur du roi.

Il y découvre la misère et l'esclavage , mais aussi la magnificence des paysages tropicaux.

Bernardin publie en 1773 , sous forme de lettres, Voyage à l'île de France, inspiré de ce séjour qui fut décisif pour son œuvre future .

Les années qui suivent son retour en France en 1771 sont difficile s: pendant douze ans, il va vivre dans la misère.

C'est à cette époque qu' il rencontre Rousseau.

Il devient son ami et son confident.

Un di sciple de Rou ssea u B ernardin accompagne Jean-J acques dans ses nombreuses promenades champêtres.

Ils ont en comm un la passion de la · botanique et le goût des longues discussions dans la cam­ pagne.

Ils aiment à parler littérature, philosophie ou religion.

Bernardin trouve en Rousseau un maître à penser.

Il partage avec lui l'idéal d' un éden primitif , la méfiance pour la soc iété et le progrès.

Malgré le caractère peu sociable de Rousseau et plusieurs brouilles, Bernardin reste, jusqu 'à la mort du philo­ sophe, son soutien et son ami le plus proche .

On a so uv ent considéré Bernardin de Saint-Pierre comme un imitateur de Rous seau ; mais il faut plutôt voir, à travers l'admiration qu' il lui vouait, l'histoire d'une grande amitié.

Bernardin devint en quelque sorte le fils spiritue l de Rousse au après la mort de ce dernier , survenue en 1778.

En 1784 , il publie Les Études de la nature, dans lesquelle s il vulgarise la philo sophie rousseauiste.. »

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