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Fiche de lecture: Du Contrat Social de ROUSSEAU

Publié le 25/12/2009

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Jean-Jacques, si fier de se présenter comme « citoyen de Genève « sur la première page du Contrat social (publié en avril 1762), subit la haine de ses compatriotes et fut contraint à l'exil, car les Genevois jugèrent son texte dangereux pour Tordre public. Rousseau s'intéressait comme penseur aux idées politiques, mais il n'eut jamais la moindre intention d'engager une lutte ou de gouverner car, dit-il, « si j'étais prince ou législateur, je ne perdrais pas mon temps à dire ce qu'il faut faire ; je le ferais, ou je me tairais «.
Comment fonder le gouvernement le plus juste pour les hommes ?
 

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« Le vrai contrat chez ROUSSEAU. Le droit politique doit être construit sur un contrat véritable, une relation volontairement établie entre les hommes,et qui respecte leur liberté.

Mais quelle forme donner à ce contrat ? S'agira-t-il d'un pacte de soumission d'un peupleà son chef ? D'une convention reposant sur l'esclavage ? En aucun cas, car « renoncer à sa liberté, c'est renoncer àsa qualité d'homme ».

Il faut établir un contrat social où l'homme naturel abandonne sa liberté primitive pourretrouver une liberté politique vraie, celle qui le lie à la loi.

Comment un peuple peut-il être libre ? C'est par la loi quese réalise la liberté, mais une loi qui est le fruit de la volonté générale, et non de l'arbitraire.

Le pacte social sedéfinit alors : « Chacun de nous met en commun sa personne et toute sa puissance sous la suprême direction de lavolonté générale, et noies recevons en corps chaque membre comme partie indivisible du tout » (Du contrat social,Bordas, p.

76).

Dès lors, par ce contrat sans cesse librement renouvelé, les hommes demeurent aussi libresqu'auparavant.

À la liberté naturelle succède la liberté civile, celle du citoyen obéissant à la loi et vivant dans unÉtat régi par des lois : « Il n'y a donc point de liberté sans loi, ni où quelqu'un est au-dessus des lois.

» Du contrat social Comme le titre l'indique, il s'agit d'aborder maintenant les conditions de possibilité d'une autorité politique : « Je veux chercher si dans l'ordre civil il peut y avoir quelque règle d'administration légitime et sûre, en prenant les hommes tels qu'ils sont, et les lois telles qu'elles peuvent être .

» La liberté politique selon Rousseau Le contrat est une idée normative qui énonce le droit ; il propose de restaurer la liberté et l'égalité perdues, radicalement différentes de celle de l'état de nature puisque cette liberté d'indépendance totale est compatible avec l'état social existant. Obéir à la loi que l'on s'est prescrite, telle est cette liberté politique que Kant définira comme « autonomie ».

Du contrat social est divisé en quatre livres. Livre I : le contrat S'appuyant sur les thèses de son Discours sur l'inégalité , Rousseau démontre que l'ordre social se fonde sur un droit non pas naturel, mais qui repose sur des assises conventionnelles ; son origine est strictement humaine.

La famille ne saurait être le modèle de la société publique, ni le pouvoir réservé à un petit nombre de chefs prétendument de nature supérieure.

Par ailleurs, la force n'engendre aucun droit : « On n'est obligé d'obéir qu'aux puissances légitimes.

» 23 ; tout pacte de soumission est à écarter car « renoncer à sa liberté, c'est renoncer à sa qualité d'homme » , seule une convention unanime d'association est indispensable. Les conditions du vrai contrat sont les suivantes : « Trouver. »

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