Devoir de Philosophie

Fiche de Lecture- LE SAVANT ET LE POLITIQUE de Max WEBER

Publié le 17/08/2012

Extrait du document

lecture

La profession et la vocation de politique :  Dans ce second texte, Weber pose la question : « qu'est-ce que la politique en tant que profession-vocation et que peut-elle signifier ? (…) Qu'entendons-nous sous le terme politique ? «. D'après Weber la politique est le fait de « chercher à participer au pouvoir ou à influer sur sa répartition «. Il répond à ces questions en abordant tout d'abord la définition de l'Etat qui est « un rapport de domination exercé par des hommes sur d'autres hommes et appuyé sur le moyen de la violence légitime «. Abordant ainsi l'idée d'une soumission accepté de la part des dominés, en explicitant ensuite les raisons de cette légitimité de la domination. En effet celle-ci peut s'appuyer sur trois dominations différentes : La coutume, c'est à dire l'habitude qui fait que cela a toujours été ainsi (comme celle du patriarche par exemple), le charisme, qui lui se base sur une foi envers « le prophète « ou le « chef élu «, et enfin il aborde la domination en vertu de la légalité, basée sur des règles rationnelles. C'est sur cette domination que se base la plupart des états démocratiques aujourd'hui.

lecture

« La profession et la vocation de politique :Dans ce second texte, Weber pose la question : « qu'est-ce que la politique en tant que profession-vocation et que peut-elle signifier ? (…) Qu'entendons-nous sous leterme politique ? ».

D'après Weber la politique est le fait de « chercher à participer au pouvoir ou à influer sur sa répartition ».

Il répond à ces questions en abordanttout d'abord la définition de l'Etat qui est « un rapport de domination exercé par des hommes sur d'autres hommes et appuyé sur le moyen de la violence légitime ».Abordant ainsi l'idée d'une soumission accepté de la part des dominés, en explicitant ensuite les raisons de cette légitimité de la domination.

En effet celle-ci peuts'appuyer sur trois dominations différentes : La coutume, c'est à dire l'habitude qui fait que cela a toujours été ainsi (comme celle du patriarche par exemple), lecharisme, qui lui se base sur une foi envers « le prophète » ou le « chef élu », et enfin il aborde la domination en vertu de la légalité, basée sur des règles rationnelles.C'est sur cette domination que se base la plupart des états démocratiques aujourd'hui. Par la suite Weber aborde « l'éthique » de l'homme politique, qui contrairement au savant, ne se base par sur un jugement de faits, mais sur un jugement de valeurs, ilest guidé par l'éthique de la « conviction », qui fait qu'il souhaite accéder au pouvoir dans le but de suivre une idéologie.

L'Homme politique « vit pour sa cause », il« aspire à son œuvre ».

Il n'est pas un simple opportuniste vaniteux qui ne recherche que la gloire du pouvoir.

L'homme politique poursuit un but qu'il pense bon pourla société.

Il distingue également le fait de vivre de la politique (comme n'importe quel autre métier) et vivre pour la politique (en faire un but de sa vie), tout en étantindépendant financièrement de son activité politique.

Mais Weber arrive tout de même à la conclusion que le politique n'arrivera qu'à l'échec car il manque trop derationalité, et parce qu'il justifie les moyens par la fin. Weber réalise ici aussi une forte distinction entre l'homme politique qui a le pouvoir politique et le fonctionnaire, qui a le pouvoir administratif.

En effet, il garantitici que l'Etat est devenu un état bureaucratique, qui a transformé peu à peu la politique en « entreprise » politique, qui éxige donc des particularités et des qualitésnécessaires.

Max Weber fait donc une distinction entre ce qu'il appelle les « fonctionnaires politiques » et les « fonctionnaires de carrières », qui eux agissent selondes règles rationnelles, impersonnelles et juridiques (donc neutres).

Il affirme par la suite que sans ces fonctionnaires sans « partis pris », l'État s'écrouleraitvraisemblablement. Selon Weber, il faut donc trouver un compromis, entre l'éthique de responsabilité et l'éthique de vocation, en se dirigeant ainsi vers plus de rationalité : « L'éthique dela conviction et l'éthique de la responsabilité ne sont pas contradictoires, mais elles se complètent l'une l'autre et constituent ensemble l'homme authentique c'est-à-direun homme qui peut prétendre à « la vocation politique ». Critique de l'œuvre :Dans ce livre, il est important de remarquer que, au sujet de la vocation et de la profession à la fois de savant et de politique, surtout de politique, le thème derationalisation/vocation reste très théorique et philosophique et donc difficilement imaginable aujourd'hui, où c'est en effet l'intérêt personnel, et non la volonté defaire aboutir une idéologie réelle qui semble être de mise.

Le thème de juste équilibre entre les deux, ne semble pas avoir d'effet aujourd'hui puisque la neutralité,même administrative, reste relative.

Le fait que la modernité constitue un désenchantement du monde est toujours présent, seulement on remarque aujourd'hui unretour au religieux et à la croyance, dans un besoin justement, de réenchantement le monde.Enfin il est également important de souligner que Weber lui-même, n'était pas neutre, puisque fervent protestant, le thème de la religion est d'ailleurs repris plusieursfois dans l'ouvrage, et la tonalité employée par l'auteur que ce soit dans « le savant » ou « le politique » trahit une certaine sensibilité et une certaine culture issues deson éducation religieuse (sa mère était très croyante).Quant à sa remarque sur le fait que n'avait la vocation de savant que celui qui savait également enseigner, elle est aujourd'hui intéressante quand on remarque quebeaucoup d'intervenants dans les facultés, n'ont pas tous reçu une formation de professeurs, et qu'ils peuvent ainsi manquer de pédagogie, ce qui est pourtantnécessaire pour délivrer un savoir, en tout cas d'après Max Weber.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles