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Fiche de lecture : POÉSIES de Stéphane Mallarmé

Publié le 18/11/2018

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POÉSIES

Stéphane Mallarmé. Poèmes, 1887.

 

Dans ce recueil où le poète a rassemblé l’essentiel de sa production poétique, les pièces sont groupées selon un ordre chronologique, qui retrace les différentes étapes de son évolution. Les premières parties (Premiers Poèmes, Le Parnasse satyrique, Le Parnasse contemporain, Autres Poèmes) correspondent à la première « manière » mal-larméenne, où se ressent profondément, par le choix des thèmes et par la facture très classique, l’influence de Baudelaire; les pièces les plus marquantes en sont : « Le Guignon », « Apparition», «L’Azur», «Brise marine». Au centre du recueil figurent les grandes œuvres qui marquent le tournant vers une poésie plus personnelle, la découverte de l’idéalité pure vers laquelle va se concentrer désormais toute la recherche de Mallarmé: Hérodiade (ou plus exactement les fragments que constituent l’«Ouverture ancienne», «La Scène» et «Le Cantique de saint Jean»), L’Après-midi d’un faune, et la Prose pour Des Esseintes. Enfin, la dernière partie rassemble entre autres les Sonnets hermétiques travaillés et polis pendant de longues années (« Le vierge, le vivace et le bel aujourd’hui», ainsi que le poème «Ses purs ongles très haut dédiant leur onyx », dit « sonnet en x») et divers Tombeaux (d’Edgar Poe, de Charles Baudelaire, de Verlaine).

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« • Ce n'est qu'à la fin de sa vie, devenu le modèle Incontesté de la nouvelle poésie et le maitre à penser de l'école symbo­ liste, que Mallanné (1&42-1006) consenUt à rassembler dans une publication unique l'essentiel de ses œuvres en vers.

jusque-là dispersées dans divers recueils, comme Le Parnasse contempo..

ratn•, revues ou publications séparées.

Œuvre de circonstance, le recueil ne manifeste aucun souci de composition, toute l'ambiUon du poète se concentrant sur le • Livre • unique, somme de toutes ses recherches et de ses découvertes, •auquel le monde est fait pour aboutir • et dont Un coup de dés* est la préfiguration la plus proche.

• Telle qu'elle se présente, néanmoins, la successi on de ces pièces donne à voir le travail et l'ascèse par lesquels Mal­ lanné est parvenu à cette esthétique du vide et de l'absence des choses Cqui, exis­ tant assuré ment, ne sont pas à créer> dont les derniers poèmes sont l'illustra­ tion et qui exeroeront une véritable fasci­ nation sur les poètes du xx" siècle, de V alécy à Saint-John Perse et à tous ceux qui, considérant que le langage poétique doit rompre avec le monde • réel• (ce que la linguistique conftrme sur un plan purement théorique), et s'organiser en un monde d'•idées•.

la tâche du poète, selon Mallarmé, est de créer ce monde.

tomo..s, voir L'ApiW-mldl d'un faune, �t Gallimard , •Poésie•, 1966.

E,._ , Jean-PieaTe Richard, L'UIIi'l'enl � lU Stép/IGM Mall4rm4, Le Seuil.

1962.

Claude Abastado, Expérienœ et 1'h4!olie lU la création I)OéllQ ue chez Mall4rm4.

Minard, 1970.

Cbar1es Mauron.

Mollartl'lé pq,r lui-mime.

Le Seuil.

1971.. »

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