Devoir de Philosophie

Fiodor Mikhaïlovitch DOSTOÏEVSKI : Les Frères Karamazov

Publié le 23/09/2012

Extrait du document

Tous ses romans - ses tragédies - représentent l'expérience de la liberté humaine. L'homme commence à se révolter au nom de cette liberté, prêt à toutes les souffrances, prêt à toutes les folies, à condition de se sentir libre. Et il recherche en même temps la liberté extrême, finale .. .

Dans Les Possédés ou Les Frères Karamazov, il (Gide) voyait débattre des problèmes métaphysiques, religieux et moraux qui constituaient son propre gibier et il assistait à l'exploration d'abîmes psychologiques où luimême s'était enfoncé avec plus de prudence. Les conceptions romanesques de Dostoïevski l' "autorisaient" à briser le cadre étroit du récit (...) pour tenter d' "élargir le champ visuel et présenter non plus un, mais plusieurs foyers"...

« Photo coll.

Edito -Service 1 Explorer Pour la trame de son roman , Dostoï evski se sert d'un drame vécu par un "crimi­ n el" qu 'il a person­ nellement connu : 1/int ski, noble offi­ c ier e ndetté et me­ nant une v ie dis so­ lue , fut condamné pour parricide ; ii fut ré habilité après qu e le véritable as­ sassin (son frèr e) se fut livré à la justice.

Le livre Le parricide : trois frères unis par la haine L a famille Karamazov est composée du vieux Fédor, de Mitia , Ivan et Aliocha , ses fils légitimes , et de Smerdia­ kov, son fils illégitime dégénéré qui est leur serviteur.

Aliocha, élevé dans une atmosphère religieuse par le vieux moine Zosime, est le seul qui semble être exempt des tares paternelles (crua uté, folie sexuelle ...

).

Seule la haine pour leur père établit un certain lien entre les trois frères : le vieux Fédor est pour Mitia un rival en amour, pour Ivan un être méprisable , pour Smerdiakov un patron sévère, et pour tous les trois , il repré­ sente avant tout celui qui possède l'argent qui leur fait défaut.

Le parricide se dessine dans la conscience d'Ivan qui, percé à jour par Smerdiakov , va pousser celui- ci à l'action.

Smer­ diakov assassine son père et se tue peu après.

Cependant , c'est Mitia qui sera accusé et condamné aux travaux forcés.

Aliocha , spectateur des drames successifs, ne réussit pas à aider ses frères et se consacre par la suite aux bonnes œuvres.

L'âme de Dostoïevski, un écrivain tourmenté L es Frères Karama zov sont le dernier roman de Dostoïevski , publié en 1879-1880 (dans Le Message russe sous la forme de douze livres et un épilogue).

Ce livre, souvent cité comme la plu s grande œuvre de Dostoïev ski, révèle les deux forces qui dominent dans l'âme de l'écrivain: d'une part, la foi en la bonté cachée de la nature humaine qui se révèle sous la forme chrétienne de la solidarité ; d' autre part , la constatation d'une misère humaine qui tend continuellement à pousser l'homme vers l 'abîme.

Dan s cette mise en scène de 1 ' interpénétration du bien et du mal , on peut reconnaître , comme dans Crime et Châtiment, un des ressorts essentiels de l a philosophie et de l'art de Dostoïevski .

L 'écrivain avait initialement prév u de faire une chronique de la famille Karamazov en plusieurs volumes ; cette chronique est restée incomplète puisque Dostoïev ski meurt en 1881 .

Le déve­ lopp eme nt ultérieur des Frères Karama zov, qui auraient dû comporter le récit de la vie d' Aliocha retiré dans un monastère , avait pour but de prouver le triomphe de l'état mystique , mar ­ qué du signe de la fratern ité, sur la log ique inhumaine d'Ivan.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles