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FORCE DU DESTIN (La) d’Angel de Saavedra, duc de Rivas (résumé et analyse)

Publié le 16/02/2016

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Drame espagnol en cinq actes, en vers et en prose, d’Angel de Saavedra, duc de Rivas (1791-1865) ; il fut représenté pour la première fois en 1835 et obtint un grand succès sur la scène espagnole romantique. Don Alvaro, un mystérieux personnage qui est suspecté d’être de basse origine, s’éprend de Leonor, fille de l’orgueilleux marquis de Calatrava. Au moment où il réussit à la persuader de s’enfuir avec lui, il tue involontairement son père. Leonor s’enfuit sous un déguisement masculin et se réfugie dans quelque ermitage ; Don Alvaro, lui, cherche la mort en combattant en Italie. Mais, alors que notre homme, meurtrier malgré lui, est pratiquement invulnérable, il tue involontairement - et ceci est « la force du destin » -les deux, frères de Leonor qui s’entêtent à vouloir venger la mort de leur père et l’honneur de leur sœur. Le premier. Don Carlos, est tué en Italie ; le second, Don Alfonso, près d’un monastère où Don Alvaro s’était retiré, cherchant l’oubli et la sainteté. Avant de mourir Don Alfonso a encore la force de poignarder sa sœur ; Don Alvaro se suicide pour échapper à la force implacable du destin. Avec les années, ce drame a perdu beaucoup de sa fraîcheur : il est en effet plus l’œuvre d’un néophyte enthousiaste que celle d’un artiste. Afin de rompre complètement avec le drame classique, l’auteur ne garde ni l’unité de temps ni l’unité d’action, et réduit cette dernière à une fatalité aveugle qui pèse lourdement sur les personnages et détermine les événements les plus imprévus. Cependant les passions et les idées, les types et 

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