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Gabriel GARCIA MARQUEZ : Cent Ans de solitude

Publié le 08/09/2012

Extrait du document

La cité fondée par José Arcadio Buendia et sa femme Ursula serait à jamais "bannie de la mémoire des hommes" si Gabriel Garcia Marquez n'avait ouvert la troisième voie vers Macondo. (...) Mais sa route, romanesque et mythique, mena les millions de lecteurs de Cent Ans de solitude jusqu 'à Macon do en un récit si lumineux et si peu heurté qu'il paraissait écrit avec une plume arrachée à l'ange du Temps...

En quoi ce roman peut-il être dit autobiographique ?

Quelle est la nationalité de l'auteur?

A quels lieux peut-on comparer le village de Macondo ?

De quels penseurs s'inspirèrent les jeunes libéraux durant les guerres civiles?

Quelle catastrophe naturelle met fin à l'épopée des Buendia ?

« La guerre des libé­ raux contre les con­ servateurs, qui est l'une des trames du récit , est basée sur un épisode réel de l'histoire de la Colombie .

Les guer­ res civiles prirent fin en 1901.

Toute une jeunesse libérale, formée dans le culte de Garibaldi et du radicalisme français , y avait été décimée en montant à l'as­ saut avec chemis es et drapeaux roug es.

Phoro Duran 1 Sipa-Press Le livre Naissance, vie et mort d'un village et de ses habitants A la suite d'un duel d'honneur au cours duquel il a tué son adversaire , hanté par le fantôme de celui-ci, José Arca­ dio Buendia, accompagné de sa femme Ursula, quitte son vil­ lage.

Au bout de deux ans d'errance, ils fondent Macondo .

La vie de ce village est alors ponctuée par les événements les plus tragiques ou les plus invraisemblables : le village est investi par des gitans qui dérangent l'ordre de la famille des Buendia par leurs prodigieuses inventions.

Puis, avec les premiers moyens de communication, la peste de l'insomnie réduit ses habitants à l'apathie.

Ensuite viennent la guerre dévastatrice des libéraux -dont le colonel Aureliano Buendia, fils des fon­ dateurs, se fait le chef contre les conservateurs-, l'arrivée des étrangers, 1' implantation de lieux de perdition et les grèves syndicales avec la fondation de la compagnie bananière et les premières liaisons ferroviaires, enfin la longue période des pluies et la dévastation du village, sa disparition, ainsi que celle du dernier membre de la famille , sous un fantastique ouragan.

Au cours de ces quelque cent ans d'histoire , c'est aussi la vie des Buendia à laquelle il nous est donné de parti­ ciper.

L'éternel recommencement D eux traits prédominants semblent caractériser cette œuvre de Garcfa Marquez.

Premièrement, un extraor­ dinaire don de conteur permet à l'auteur de mêler histoire nationale ou régionale à histoire intime ou familiale, réalisme social et fantaisie ou fantasmagorie personnelle, au sein d'un texte souvent qualifié de "réalisme magique", dont la rapidité et la richesse captivent le lecteur.

Deuxièmement, et ceci n'est pas séparable du premier aspect que nous avons souligné, l'auteur articule la multitude des aventures dont il fait la narra­ tion sur une réflexion sur le temps, soulignant que, par-delà les différences et les variations, le devenir des hommes semble lié à la répétition, au recommencement.

Là encore, la verve de l'auteur lui permet de mêler histoire et éternité .. »

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