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George Bernard SHAW : Pygmalion

Publié le 24/09/2012

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L'oeuvre de notre poète comique s'est élevée à la hauteur de l'universellement humain, c'est-à-dire, comme l'écrivait Wagner, à l'universellement intelligible. Et la preuve, c'est que non seulement elle a du succès dans son pays d'origine, la Grande-Bretagne, mais elle en a encore dans le Nord Amérique et dans les pays de langue allemande, scandinave et slave, et qu'elle commence à être goûtée dans les pays de langue française et italienne. Ce n'est pas par suite d'un emballement, fruit d'un engouement passager ; c'est progressivement que le succès est venu...

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« Photo FPG 1 Explorer La pièce date de 1916 : elle fut jouée à Paris en 1923.

Pygmalion inspira trois films (un an­ glais, un allemand, un hollandais, avant­ guerre) et, en 1968, une comédie musi­ cale, My Fair Lady, avec Audrey Hep­ hum.

Le livre "Je ferai une duchesse de cette bécasse de ruisseau" A u sortir du théâtre, rencontre fortuite sous une pluie bat­ tante d'une marchande de fleurs au langage peu châtié, Elisa Doolittle, d'une dame accompagnée de sa fille et de son fils Freddy, d'un spécialiste de la prononciation, Henry Higgins, auteur de l'Alphabet universel, et du colonel Picke­ ring, linguiste.

Ces deux derniers sympathisent et se promettent de collaborer.

Higgins critiquant à voix haute le déplorable jar­ gon de la bouquetière gage qu'il pourrait en faire en trois mois une duchesse.

Le lendemain, Elisa Doolittle rend visite à Higgins et sollicite des leçons de beau parler et de maintien.

Amusé, Higgins accepte ; Pickering paiera les leçons.

Lisa s'installe avec ses deux mentors et travaille avec acharnement; ses progrès sont fulgurants, et elle triomphe au cours d'une gar­ den-party.

Higgins, qui a gagné son pari, souhaite le départ de sa pupille.

Colère de Lisa, qui reproche violemment au profes­ seur de la traiter "comme ses pantoufles", comme un objet et non une créature humaine ; ce n'est pas une querelle d'amou­ reux car, en fait, Lisa aime Freddy ...

Galatée n'aime jamais entièrement Pygmalion C hacune des pièces de Shaw s'accompagne de préfaces dont "de larges passages sont insurpassables par leur clarté, leur concision et leur éclat", selon Hallstrom .

Celle de Pygmalion respecte la règle ; Shaw s'y inquiète du mépris en lequel les Anglais tiennent leur langue et du refus d'apprendre à leurs enfants à la parler correctement.

n est résolu à alerter ses compatriotes sur ce problème qui le hante, dit-il, depuis trente ans ; c'est pourquoi il fait de Higgins le héros d'une pièce populaire.

"Ma pièce est si profondément et si consciem­ ment didactique et son sujet si aride, que j'ai plaisir à la jeter à la tête des pédants qui s'en vont répétant comme des perroquets que 1 'art ne devrait jamais être didactique." Pygmalion n'a pas de conclusion ; aux dernières phrases du dialogue, s'enchaîne directement un texte où Shaw affirme "que la suite de cette his­ toire n'a pas besoin d'être mise en scène et ( ...

) qu'elle est logique et claire pour quiconque a le sens de la nature humaine en général, et de l'instinct féminin en particulier.". »

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