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GISANTS de MicHEL DEGUY (résumé & analyse)

Publié le 08/11/2018

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GISANTS

MicHEL DEGUY. Poèmes, 1985.

 

Gisants mêle poèmes d'amour, réflexions sur le monde, études rhétoriques et philosophiques. Il présente cependant une unité négative; tout se ramène à une perte: perte du monde, perte de l'autre, perte du sens de la langue. Mais ce qui est perdu ainsi ne correspond à rien qui, ayant existé, aurait disparu. C'est un surcroît pressenti: Il s'agit de ce qui excéderait la vie dans la vie, le dieu amour. Les poèmes doivent construire le lieu qui, à défaut de contenir cet excès, ce qui serait contradictoire. en dessine le bord. L'être n'a lieu que dans la langue : Ce qui a lieu d'être/Ne va pas sans être. Le langage est l'utopie de l'être. Au plan de la fiction. cette tentative se traduira dans le mythe. en particulier celui d'Orphée, et dans la prétention à opérer la résurrection des gisants. Ce dernier terme présente l'unité du couple conune une alliance où l'autre est toujours absent-aux-côtés-de-l'un. Le lieu de l'unité, où l'un serait le même que l'autre, serait aussi la mort. Au plan du langage, tout se jouera sur ce terme: le même que. Etre le même, c'est être même, soi-même.

« serait contradictoire.

en dessine le bord.

L'être n'a lieu que dans la langue : •Ce qui a lieu d'être/Ne va pas sans dire.

• Le langage est l'utopie de l'être.

Au plan de la fiction.

cette tentative se traduira dans le mythe.

en particulier celui d'Orphée, et dans la prétention à opérer la rés urre ction des gisants.

Ce dernier terme présente l'unité du couple conune une alliance où l'autre est toujours absent-aux-côtés-de-l'un.

Le lieu de l'unité, où l'un serait le même que l'autre, serait aussi la mort.

Au plan du langage, tout se jouera sur ce terme: le même que.

ttre le même, c'est être même, soi-même.

L'identité n'existe que dans le rapport à une altérité.

Ce sera la figure (de style) et l'effort pour faire du poème le neutre. »

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