GUNDERODE (La) (résumé)

GUNDERODE (La)

 C’est le second des trois romans épistolaires par lesquels Bettina Brentano (1785-1859), après la mort de son mari, le poète Aehim von Arnim, voulut selon ses propres termes « embaumer dans l’art les souvenirs de sa vie ». Il fut publié en deux volumes à Leipzig en 1840. Comme aux deux autres, il manque à ce « roman de l’amitié », en grande partie autobiographique, un noyau central. En revanche, il nous apparaît comme le plus varié, celui où la femme poète montre le mieux son aptitude à camper des personnages et son talent de conteur, manifestant à plusieurs reprises un humour féminin tout empreint de coquetterie. Dans un style plein d’originalité, sont évoquées les silhouettes du galant gentilhomme anglais épris de Bettina, du peintre Voigt, du juif Éphraïm, professeur de mécanique et d’arithmétique et, en même temps, fripier par nécessité, du duc de Gotha,