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Henry MILLER : Max et les phagocytes

Publié le 05/10/2012

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La ville de Paris joue un rôle important dans la nouvelle Max, comme dans toutes les oeuvres de Miller de cette époque : Le bonheur est dans l'air de la rue, sur les petites places où il se repose de ses marches: la place Nationale, la place de la Contrescarpe, la place des Peupliers, la place Paul-Verlaine. Il erre dans le centre, mais aussi dans les faubourgs. Peu lui importe, on dirait: de Montrouge à Gentilly, du Kremlin-Bicêtre à Ivry, il marche et sa tête "rui sselle" d'idées. Il semble qu'il se promène dans Paris comme il s'y promenait en rêve, quand il habitait encore New York et qu'il s'amusait à parcourir les rues de la ville sur un plan du métro qu'il s'était procuré: à l'époque, il rêvait sur les noms - tous ces noms

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« Les phagocytes sont des cellules , telles que les globules blancs, qui ont la facult é d 'englober et de dé ­ truire, en les digérant, les parti cules étran ­ gères pathogèn es.

Dans ces nouvelles, les phagocytes sont la société en général , qui se ligue pour écraser les margi­ naux , véritables héros de l'œuvre de Mill e r.

Le livre Miller condensé M ax et les phagocytes est un recueil de nouvelles dont la première édition date de 1938.

Comme la plupart des écrits de Miller , ces textes ont un caractère largement auto­ biographique.

Dans Max, l'écrivain américain nous raconte sa rencontre à Paris avec un vagabond juif , véritable incarnation de la misère humaine .

D'abord écœuré par ce mendiant qui a perdu toute dignité et qui s'accroche à ses basques, il finit par être sensible à ses cris de désespoir et de solitude .

Dans Via Dieppe-New Haven, Miller raconte un voyage expr ès en Angle­ terre: à peine a-t-il mis le pied sur l'île que le Service de l'im­ migration du pays le réexpédie en France sans ménagements , comme un vulgaire vagabond.

Dans L'Ancien combattant alcoolique au crâne en planche à le ssive , un vétéran de la Première Guerre mondiale , couvert de cicatrices et pris de bois­ son , s'abandonne à une diatribe intempérante contre les États­ Unis et le président Roosevelt.

Dans Mademoiselle Claude, Miller évoque son idylle , ternie par la vérole, avec une prosti­ tuée parisienne.

Enfin, dans Réunion à Brookl yn , l'auteur narre son retour à New York après un séjour de dix ans en France et ses retrouvailles avec sa famille.

Ce retour lui inspire une critique impitoyable de la société américaine.

Un satyre au grand cœur 0 n retrouve dans ces nouvelle s l'ambiance et la verve des grandes œuvres de Miller , les deux Tropiques ou La Crucifixion en ros e.

La ver sion originale du recueil comprenait d'ailleurs des fragments de ce dernier ouvrage.

De fait , les. »

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