Devoir de Philosophie

Henryk SIENKIEWICZ : Quo vadis ?

Publié le 24/09/2012

Extrait du document

Quo vadis ? est considéré comme le chef-d'oeuvre incontesté de la littérature polonaise contemporaine parce qu ' il renferme - sans avoir l'apparence- un symbole national, le symbole qui a inspiré les grands écrivains et les sublimes poètes de la Pologne souffrante. C'est à ce point de vue, un livre qui fait suite aux patriotiques poèmes des Mickiewicz, des Slowacki, des Bohdan Zaleski. La chaîne n'a pas été interrompue. Dans cette histoire d'un peuple en décadence soutenu par une vie intérieure, on s'est plu à voir les efforts de la Pologne, la lu tte contre une tyrannie incessante et perfide et comme l'espoir d'une résurrection.

« Néron Paru en 1895, ce livre eut un succès foudroyant ; en un an, la version an­ glaise se vendit à huit cent mille exem­ plaires .

JI existe des traductions en trente lan gues de cet ou­ vrage dont l'auteur obtint le prix Nobel de littérature en 1905 .

De Quo vadis ? on tira une pièce de théâtre, un opéra et trois film s, dont une sup erpr o­ duction américaine en 1951.

Si enki ewicz Le livre "Le sermon le plus persuasif du siècle" (Mgr Baudrillart) R orne tremble sous le cruel Néron ; la belle Lygie, fille du roi des Lyg ien s, adoptée par Pomponi a qui s'es t convertie au culte de Chrestos (le Christ) , es t enl evée par Néron qui la veut en son pala is ; so n int ention est de la faire épo user au patricien Vinicius dont il sait, par son favori le poète Pétro ne , qu 'il est fou amoureu x de la jeun e fille.

Le colosse Ursus, fi­ dèle esclave de la prince sse, réussit à la délivrer; Lygie se réfu­ gie dans une communauté chrétienne clandestine.

Vinicius retrouve sa trace et se se nt attir é par 1 'am biance de cette secte.

Rome brûle ; Néron, l'inc endiair e, accuse les chr étiens du crime et va les livrer aux bête s.

L yg ie est condamnée à cette horrible fin ; le s jeux du cirque battent leur plein lorsque Ursus s urgit dans l 'arène et réussit à libérer sa maîtr esse qu'on avai t attachée entre les cornes d' un buffl e ...

Sous la pre ssion de la foule, Néron est obligé d e les gracie r tous deux.

Vinicius r e trouve sa fiancée et se convertit à la re lig ion chrétienne.

"Le su ccès de Quo vadis ? éclata comme une véritable fan­ fare au milieu de l'Exposition universelle de 1900" (le Gaulois) C 'est la lecture des Annales de Tac ite et un séjo ur à Rom e qui incit ent Sienkiewicz à situer son roman dan s la Ville éternelle ; ava nt d 'abord er son œuvre, il se livr e à de série uses recherches sur l'aube du chri stiani sm e et le temps des persé­ cutions .

Une in scrip tion à demi- effacée sur la pierre d'une cha­ pelle romain e lui donne son titre .

La lége nde veut que 1 'apôtre Pierre fuyant les sb ire s de Néron ait rencontré le Christ et, l ' interro gea nt : "Quo vadis, Domine ?" ("O ù vas -tu, Sei­ gneur?' ') se soit entendu ré pondre : "Pui sque tu abando nnes tes brebi s, je reto urn e à Rom e pour êtr e crucifi é à nouveau." Paru en France en 1900, Quo vadis ? fut salué avec enthou­ sias me par le public.

Le romancier Henry Bordeaux note : "Pari s souffr e d'une Sienkiewite aiguë." Anatole France y voit "l'expre ss ion stupid e du néo chri s tianisme polonais " ; Léon Daudet trouve que " les c hr é tien s y sont au ssi vides et fantoc hes que leurs perséc uteu rs" .

Cette fresque à grand sp ectacle res­ pect e les normes du roman populaire : amours et cri mes .. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles