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Herbert George WELLS : L'Ile du docteur Moreau

Publié le 23/09/2012

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Nous n'avons pas besoin de savoir qu'il fut un scientifique, nous l'aurions deviné. Dès qu'il sentit le besoin d'écrire, il ne s'attarda pas aux douceurs de la culture, mais alla tout droit aux choses et aux faits. Il prend une loi naturelle, (...) il en suit le développement et en montre les conséquences. Voilà pour ses contes : des fantaisies à peine supérieures à celles de Jules Verne, si l'on ne considère que le style et la langue, mais d 'une tout autre qualité si l'on sait voir l'intention morale, la critique des moeurs, la grande manière héritée de Swift. Grâce à ses dons, Wells a pu aborder le roman proprement dit ; et c'est pour ces qualités se ules que nous aimons ses romans.

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« Photo Explorer Après des ét ud es d e b io lo gi e, W ells pu­ b lie dans les ann ée s 1 8 90 des arti c les dans des re vu es sc ie n tifiqu es ; c'e st à u ne imm obi lisa tio n due à la ma ladi e q u' il do it d'é c rir e so n pr e mier roman, i mm éd ia tem ent suivi d e L 'Ile du d octe ur M orea u.

Pho to m usée Pasteur 1 S ipa-lcono Le livre Des apprentis sorciers qui œuvrent dans le secret U n na ufr agé , Pr endi ck , es t re cueilli à bo rd d 'un étran ge b atea u r empli de bê tes ; c'es t la ménage rie du Dr Mont­ g omery et d e s on do m es tiqu e, une c réa tur e hid euse .

L e ca pi­ taine débarqu e so n en combr ante cargais on dan s une île du P acifiqu e et co ntr aint PI~...ildick à s uivr e Mont gomery .

T out l'intri gue dan s ce lieu sa uvag e, un e n c los fermé, des hurl e­ m ent s incessa nts d 'anim au x to rtur és, des zon es interdit es.

Les ê tr es qu'il cro ise sont es tro piés ou diff o rmes, possè de nt des f a ces semi-b es tiales et se mbl ent avoir subi d' inex pli cabl es tr an s formation s.

Prendi ck , aff ol é, découvr e l' identit é du ma îtr e des lieu x : c 'es t l e Dr M ore au , c hassé d'An gle te rr e p o ur s'ê tr e livré dan s so n l ab o ra to ire à de cru e lles expé rien ces.

M orea u et M ont gom ery, savants fous, pr atiqu ent la v iv isec tio n s ur des anim au x, g reffe nt et mutil ent des bêtes po ur en fair e d es "homm es" ; c'es t dire qu' ils fabriqu ent , avec un ce rta in succè s, des mon stre s.

C es manipulation s ont donn é nai ss ance à des êtr e hy brid es qui vont se rév olt er et tuer su ccess ive ­ m ent Morea u et M ont go mer y.

Pr endick ne do it so n sa lut qu'à l 'éc h o uage d'un e barqu e qu ' il va emprunt er p our fuir l'île m audit e.

Une terrifiante parabole S a form a tion d e biolog is te e t de zo olog is te a upr ès du gra nd sa vant T.

Hu xley a no urri ce scie ntifiqu e pass ionn é d'un se ns a ig u d e la desc ripti on cliniqu e ; sa pui ssance imag inati ve e t le sadi sm e qu ' il prête à ses pe rs onna ges donn ent au réc it une dimen sion de dé m ence .

W e lls avoue avoir moin s de m al à éc rir e des contes d'é p o uva nte qu e des histoir es gaies et exa l­ ta nt es et co nfesse qu'il es t s ujet à un ph éno m ène parti c ulier : "D e te mp s e n t emp s l'uni vers se proj ett e dan s m a dir ec tion avec une g rim ace hideuse.

Cett e foi s -là il grim aça et j e fis de mon mieu x po ur exprim er m a vision de la to rtur e sans but d an s la créa tio n" ; il y pa rv ie nt av ec maes tria dan s ce s pages qui f ont se dr esse r les ch eve ux s ur la tê te e t qui pour lui d em eur aie nt " un exe rc i ce de blas ph èm e juvé nil e" (il ava it tre nte a ns à l'é po qu e de L'Il e d u docte ur M oreau) .. »

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