HISTOIRES BABYLONIENNES (résumé)
Publié le 04/03/2016
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HISTOIRES BABYLONIENNES
Roman écrit en
grec par l’écrivain syrien Jamblique (11e siècle ap. J.-C.). Du texte original ne nous sont parvenus que quelques extraits clans Suidas et quelques fragments disséminés dans divers manuscrits. Nous en possédons, par contre, un résumé assez complet dans la Bibliothèque {*) de Photius. Il s’agit du récit des traditionnelles aventures amoureuses que nous retrouvons avec quelques variantes dans tous les romans grecs que nous ayons. Sinonide, une très belle jeune femme de Babylone, mariée depuis peu à Rodane, est désirée par le roi de Babylone, Garmo. Pour se soustraire au désir de celui-ci, elle s’enfuit avec son mari, tandis que les eunuques du roi partent à leur poursuite. C’est le commencement d’une série d’aventures interminables ; le couple en fuite est toujours sur le point d’être capturé mais, au dernier moment, quelque hasard heureux le sauve. La magie, les poisons, les sortilèges, ainsi que l’effusion du sang, les tentatives de suicide,
«
La Bible est essentiellement non philosophique
1~[·]~1
La Bible prétend exposer des vérités révélées
que nul n'est autorisé à contester.
Or, s'il n'y a pas dialogue,
il
ne peut y avoir philosophie.
Dans la mesure où la Bible
décrète, elle s'éloigne du philosophique.
La pensée biblique la «folie» de .
ne raison- bris e l'élan de la pen-
est à l'opposé ner que sur des cas par- sée philosophique .
de la philosophie ticuliers.
L a
religion , dans la La Bible n'est pas
Le fond une œuvre Bible , ne se contente de la pensée philosophique pas d 'établir des liaisons
en tre le divin et l'hu- biblique, c 'est Job s i la philo so phi e se
main: elle définit ces liai- sur son fumier trouv e dan s la
sons et les explique au Jo b, c'est Je non-phi- Bible hébraïqu e, c'es t
niveau d'une pensée losophe par exce l- pour y être dépassée,
tence.
Avec obstination, corn battue , vo ire ré-
•!:esprit sort de nous à l'ar- il refu se de se laisser duite à néa nt.
comme
rivée de l'Esprit Divin .
Car dépasser, exp liqu er, si la pensée biblique Il n'est pas permis au Divin résoudre.
n ramène inlas- consistait à contester la et à l'humain de cohabll8r .• sablement le mouvement philosophie.
D 'ailleurs, Philon d'Alexandrie , Commentaire de la pensée à lui-même chez Philon , la philo-
allégorique de la Loi qui souffr e.
Il n'accepte sophie n'est que mé-
pas que le moindre é lé- thod e et forme, le fond
organisée ,
dont le signe ment constitutif de sa de la pensée est essen-
le plus essentiel est d'être
personne soit négligé tiellement «biblique ».
contraire à celui de la pour parvenir à l'uni -
pensée philosophique.
verse!.
n conteste l' abs-
En effet, la Bible accepte trait et, par là même,
La pe nsée biblique s'oppose à la pensée philosophique.
La Bible
raisonne su r des cas particu liers, re fu se la pen sée abstraite.
La
philosop hie y est même combattue..
»
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