HISTOIRES DE LA BARRIQUE (résumé)

HISTOIRES DE LA BARRIQUE

Sous ce titre, l’écrivain allemand Theodor Storm (1817-1880) a réuni trois fables, lesquelles parurent en 1864. Elles ont pour titre : « Gertrude la Pluie »

[Die ïtegentrude], « La maison de Bulemann » [Bulemanns Haus] et « Le miroir de Cyprien » [Der Spiegel des Cyprianusj. La plus belle des trois, c’est la première. Elle raconte la visite faite par un couple de jeunes paysans amoureux au royaxime de la fée Gertrude, dispensatrice de la pluie. Elle s’est endormie ensorcelée par Eckeneckepenn, le génie du feu. Gertrude endormie, c’est tout le pays menacé d’une terrible sécheresse. Mais la jeune paysanne croit connaître les paroles qui peuvent réveiller la fée, tout comme elle connaît son habitat. Elle s’y rend avec son fiancé : à peine a-t-elle prononcé la formule magique que la fée sort de son sommeil ; de ses mains sortent les nuages porteurs de pluie. Alors, toute la campagne reverdit à merveille. Bref, on en est quitte pour la peur. La « Maison de Bulemann est le drame de l’égoïsme : l’égoïsme qui est finalement terrassé par les spectres qu’il créa lui-même. C’est un conte fantastique, où l’on retrouve d’évidentes réminiscences d’Hoffmann :