ILS ONT COMBATTU POUR LA PATRIE (résumé)

aucune couverture, sous des attaques aériennes presque incessantes, ils défendent, en reculant pas à pas, leur terre natale. Il leur arrive d’essuyer en maugréant les reproches des paysans - qui voient tous les jours passer des troupes en retraite -, de trembler de peur, de se plaindre, d’appeler la mort; mais, dès que s’offre à eux un instant de répit - à l’occasion d’une baignade ou d’une rencontre fugitive avec quelque belle vachère -, ils se replongent dans l’existence ordinaire avec une joie qui témoigne de leur confiance dans la vie. Ils sont héroïques sans emphase et sans ostentation : Streltzov, qu’un choc a rendu complètement sourd, se sauve de l’hôpital pour rejoindre ses camarades au front; Lopakhine, lorsque son régiment décimé est évacué à l’arrière, essaie de rester en première ligne.