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Jonathan SWIFT : Journal à Stella

Publié le 25/09/2012

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Chronologie liée au Journal 

Septembre I 7 10 : Swift se rend à Londres. Début de la correspondance destinée à Stella. Il a quitté le parti whig, majoritaire en Irlande, et rencontre Harley, un leader du parti tory.

Novembre 1711 : Swift publie La Conduite des Alliés. Pendant quelques semaines, les partisans de la guerre, dont les whigs, semblent l'emporter auprès de la reine Anne. Swift cherche des protections, craignant des représailles.

Janvier 1712: le parti de la paix, celui de Swift, l'emporte finalement.

Mars 1712 : Swift et les tories sont une nouvelle fois menacés, cette fois par les mohocks, groupes violents liés au whigs et qui attaquaient ceux qui s'attardaient dans les rues la nuit venue.

« Lorsque, nommé vi­ caire, Swif t se rend it à Laracor (Irlande), il était accompagné par deux jeunes femmes , Stella et, sa parente et dame de compagnie, Miss D ingley .

Ayant obte­ nu en 17 10 une mis­ s ion en Ang le terre pour l'Église irlan­ da ise, Swift part seul et reste absent deux ans et neuf mo is.

Du rant son séjour, il tint un joumal , constitué, à r aison de deux envois par mois, de soixante­ cinq le/Ires qu'il ré di ge a fidèle­ ment "pour M.D." ("My Dears" "Mes Chères ") Le livre L'intimité d' un politique A L ondres, Sw ift est, dès son arrivée, prése nté a ux deu x p e rso nn es les plu s import ant es de s on sé jour : au secré ­ t a ir e d 'État Ha rley, l eader du pa rti to ry ( qui , aupr ès de la re in e A nn e, rivalise avec les whi gs dont Swift n'éta it plu s), et à V anessa, une to ut e je un e f ille, bient ôt s on intim e, au m êm e titr e, cro it- on, qu e Stella.

L e premi er sera son int erlo cut e ur po litiqu e; S w if t d evie ndr a d 'ailleur s ré d act e ur à l'Exa miner, fe uill e to r y.

M ais il rése rve 1 'ex press io n d e ses propr es con vic ­ tion s à des pamphl ets qu ' il publi e dan s l 'ano nym a t.

Par pru­ d en ce et p ar di sc ré tio n, Sw ift n 'entre tient Stella dir ecte m ent ni d'aff air es po litiqu es, ni de ses re la tio ns a v ec Van essa do nt il es t très pe u qu es tion .

M ais, au sein d e l' intimit é qui le ur est f a mili ère, à Stella e t à lui, et à trave rs qu elqu es no uv elle s quo­ tidi enn es du r oya ume, de ses fré qu e ntation s ou de sa sa nté, S w if t l aisse à ses corr es po nd ant es le so in de suivr e son chemi ­ n e m ent po litiqu e et soc ia l.

C'es t à elles seules qu' il av ou e ê tre 1 'aut eur de te l ou t el p a mphl et qui ne manqu e pas de provo­ qu er d es re mou s jusqu 'en Irland e.

Une position margina le B ie n qu e mod es te v ic aire, Sw ift av a it ac qui s un e cert ain e n o to rié té, ce g râce à sa p lum e.

Gulliv er n 'av ait pas e n core vu le jo ur , m ais Swift a v a it été sec ré ta ir e de l 'émin ent s ir Willi am T empl e, et, lo rs qu e c irc ulait un pamphl et t ale n­ tu eu x, les soupçon s se to urn aie nt ve rs lui .

En 1704 , Le Co nte d u t onn eau lui avait alién é définitivem ent la prot ecti on d e la r e in e Ann e.

En publi ant , e n no ve mbr e 17 11, L a Co nduit e des A lli és qui connut un giga ntes qu e s uccès (le liv re fut v endu à plus de o nze mill e exe mplair es !), S w if t fit basc ule r 1 'opinion et l a po litiqu e roya le .

D epui s lo ng te mp s, par ses allianc es, 1 'An g le te rr e é ta it en gagée dan s un e lutt e o né re u se contr e L oui s X IV.

Avec les to ries , Sw ift était parti san d'un e paix sép ar ée : c'es t sur la base de so n arg um ent ation que s'e nga ­ gère nt les n égoc iatio ns qui abo utir ent a u trait é d 'Utrecht de 1 7 13.

Esco mpt ant alo rs un e juste a mé liora tio n d e sa condition , S w ift , à sa gra nd e d éce pti on, est r en voyé à Dublin , co mm e doye n d e Saint-P atr ick.. »

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