JOSÉ Don. Personnage de la nouvelle de Prosper Mérimée Carmen

JOSÉ Don. Personnage de la nouvelle de Prosper Mérimée Carmen, parue en 1845. Il aurait été d’église s’il n’avait aimé jouer à la paume, si le jeu ne l’avait conduit un jour à la bagarre, si la bagarre ne l’avait obligé a s’engager dans l’armée et si les hasards d’une garnison ne lui avaient fait rencontrer Carmen, grâce à qui il finira contrebandier et criminel. Il se laisse porter par la succession des événements et ne les choisit jamais. Aucune lâcheté en lui, cependant, mais une immense faiblesse dont ne le sauvent ni ses bons sentiments, ni sa droiture foncière. Toute sa force

est tributaire de la volonté, du regard de Carmen. Ses révoltes même le prouvent et surtout sa fin, quand, ayant échoué à conserver son amour il ne trouve nulle autre solution que de la tuer et de se rendre à la justice. Crime et repentir de faible, qui ne brise ses liens que pour en chercher d’autres sous l’alibi de l’expiation.