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La promesse de l'aube de Romain Gary

Publié le 22/02/2012

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Dans ces chapitres, la narration est chronologique. Néanmoins, il effectue fréquemment des projections dans le futur ou temps de l'écriture de l'autobiographie pour expliquer, illustrer, les conséquences que l'anecdote a eues sur sa vie. De manière générale, l'anecdote, voire le chapitre, commence par la narration de faits : l'écrivain part dans ses souvenirs. Arrive ensuite l'influence de sa mère (une leçon, une parole, une simple pensée à elle, etc.) qui entraîne des conséquences sur l'auteur. A la fin du chapitre, Romain Gary nous ramène au temps de l'écriture et avec du recul, tire les conclusions, les leçons que cette anecdote ont eu sur lui au moment de leur réalisation mais également sur sa vie.
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« Cette retraite lui permet de se consacrer à l'écriture et au cinéma.

Les romans, les scenarii se succèdent.

La plupartde ces derniers sont adaptés de ses propres ouvrages comme Les Racines du ciel .

Gary réalisent aussi deux films intitulés : Les oiseaux vont mourir au Pérou (1968) et Kill (1972). En 1974, il publie Gros-Câlin sous le pseudonyme d'Emile Ajar.

Ce n'est pas la première fois qu'il agit ainsi.

Lui- même l'avoue dans la postface d'un autre roman : "J'éprouve parfois le besoin de changer d'identité, de me séparer un peu de moi-même, l'espace d'un livre".

Cependant seul son éditeur est au courant de cette supercherie cette fois-ci.

En 1975, Ajar/Gary reçoit le prix Goncourt pour le roman La Vie devant soi .

Même si le jury ignore la véritable identité d'Ajar, on peut affirmer que Romain Gary est le seul écrivain à avoir obtenu ce prix deux fois.

Cette doubleidentité provoquera ce qu'on appelle aujourd'hui l'Affaire Ajar/Gary.

Le mystère n'est résolu qu'après la mort de cedernier. Gary publie aussi sous d'autres pseudonymes : Shatan Bogat et Fosco Sinibaldi. En 1979, Jean Seberg se suicide dans des circonstances mystérieuses.

Bien qu'ils soient divorcés, sa mort semble l'affecter, ce qui n'améliore pas son état psychologique.

Romain Kacew se donne la mort le 2 décembre 1980. Son œuvre compte une trentaine de romans, essais et souvenirs. Bibliographie 1945 : Education Européenne 1946 : Tulipe 1948 : Le Grand vestiaire 1952 : Les Couleurs du jour 1956 : Les Racines du ciel 1958 : L'Homme à la colombe (F.S) 1960 : La Promesse de l'aube 1961 : Johnnie Coeur 1962 : Gloire à nos illustres pionniers 1963 : Lady L. 1965 : Pour Sganarelle 1966 : Les Mangeurs d'étoiles. »

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