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La Théorie De Bertolt Brecht

Publié le 14/09/2011

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La relation de Brecht au marxisme est extrêmement important car cela nous aide incontestablement à comprendre la théorie proposée par l’Allemand. De 1920 jusqu’à sa mort, Brecht s’identifie à un marxiste et c’est ainsi qu’il fait usage de la dialectique marxiste dans sa théorie d’esthétique. Au lieu d’universaliser les discours et les théories, il faut selon Brecht voir la réalité et les éléments distincts dans le sens qu’il y a toujours un perpétuel changement dans le processus sociologique à travers le monde. De Marx, il a pris l’idée de la superstructure de la vie idéologique du monde à laquelle l’art appartient. Brecht affirme que l’homme du théâtre n’a pas à aller chercher ses leçons auprès de l’Etat mais de fouiller dans l’actualité – le présent. Subséquemment, le théâtre doit être un sanctuaire qui laisse à réfléchir, devenant ainsi un théâtre à thèse mais qui cependant est autonome.

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« n’est pas coûteux.

Par exemple, à partir d’un dessin puis d’une maquette, le décor sera souvent réalisé de manière àpouvoir être démonté et transporté. (b.) L’éclairagiste Il peut jouer sur l’intensité, la focalisation, la couleur, les changements doux ou brutaux.

Dans certainsscénographies, la lumière dessine un décor à elle seule. (c.) Le costumier Contemporains ou anciens, les costumes doivent éviter de paraître trop neufs.

De plus, ils imposent à l’acteurcertaines contraintes (mouvements, démarche, voix).

Parfois ils produisent un contraste parfois ils agissent enredondance.

A travers le choix du costume, apparaît aussi l’opinion réaliste ou allusive du metteur en scène. (d.) Le maquilleur Les cosmétiques permettent de modeler et d’accentuer les traits.

Brecht demande à ce qu’on soit attentif enchoisissant les maquillages car des postiches et des rembourrages peuvent dessiner le corps ou le transfigurer. (e.) Le metteur en scène Au XXe siècle, le théâtre est autant affaire de mise en scène que de texte et le spectacle théâtral, en sedétachant du texte écrit préexistant, est en voie de prendre son autonomie tel que le préconise Brecht.

La mise enscène est le travail qui donne à la représentation sa cohérence.

Le choix de la scénographie et des acteurs fait dechaque mise en scène une œuvre unique.

L’occupation du plateau, le décor, les costumes, le jeu des comédiens,leur diction […], sont autant de signes qui, ensemble, suscitent du sens.

Les mises en scènes font souventréférence à la culture de masse et mettent en présence différentes formes d’expression.

Brecht propose ainsi decréer un théâtre contaminé par les techniques et les formes d’expression d’un monde en évolution constante :installations scéniques aux mécaniques saugrenues, textes déconstruits, jeu physique intégré aux technologies del’image et du son afin qu’il y ait un théâtre inventif et vivant. (f.) Le texte du théâtre Avec la démesure des visionnaires, Brecht ne choisit pas les désastres, les drames de l’histoire et les cataclysmeshumains pour ses pièces car ces images ne nous mènent pas à « réfléchir ».

Par exemple dans Oedipes, l’actrice quiincarne la servante, ne pleure pas pour annoncer la nouvelle de la mort de sa maîtresse ; il n’y a pas de scèneémotionnelle car la mort est inévitable ; qu’elle pleure ou non, la maîtresse ne sera pas ressuscitée.

De plus, il ditque la nostalgie du tragique s’est manifestée dès la fin du XIXe siècle qui voit le public et les dramaturges remonteraux origines grecques de la tragédie.

Mais cependant Brecht trouve que la comédie est finalement plus sérieuse etaccuse la tragédie de traiter plus souvent les souffrances des hommes, leur impuissance devant la fatalité et quideviennent à la fin incompréhensible parfois. Brecht se consacre à la création contemporaine d’un théâtre dont le ton doit à la fois être pamphlétaire etchaleureux et qui laisse aussi place à des interventions avec le public, sans rien concéder à la provocation et à ladénonciation des absurdités du monde.

Comique et tragique sont des catégories esthétiques normatives qui seconcrétisent selon les règles et des codes de directifs.

A d’autres moments ces catégories sont plus floues à définir,se combinent et s’entremêlent.

La disparition des contraintes et des codes remet en question les frontières entre lesgenres.

Brecht rejette la catharsis d’Aristote et propose une nouvelle école de pensée.

La notion du genre estcomplètement remise en cause et les registres complètement mêlés avec une tendance au déclin du rire et ducomique dans les tragédies alors que la tendance à l’accroissement de la tragédie dans la comédie se confirme. Ainsi, selon Brecht il faut bien choisir le sujet de la pièce et on doit avoir une nouvelle pédagogie qui traite desthèmes tels que le mariage, la maladie, la guerre, l’argent ainsi que le capitalisme.

On doit bouger vers la nouvelletendance, en ayant « l’avant garde ».

Brecht propose aussi à ce que le cinéma s’adonne plus aux intérêts humainsau lieu de s’intéresser au capitalisme et que la radio est un instrument de communication massive qui a quelquessimilitudes avec le théâtre. (g.) Les conditions de la représentation Alors qu’un roman dispose d’un temps illimité, le théâtre tient entre 1 et 4 heures.

L’action s’y déroule en temps réelou selon une durée conventionnelle (théâtre classique : règles des trois unités) ou encore par les ellipses et lesflash-back, certaines œuvres présentent une structure enchâssée beaucoup plus complexe.

Visuelle, la pièce dethéâtre doit éviter le statisme et l’immobilité.

D’où la nécessité de coups de théâtre, de rebondissements plus oumoins inattendus.

Il est difficile, selon Brecht, d’utiliser longuement le système de la relation (quand un personnageraconte un événement) ; en effet le sens n’apparaît pas uniquement à partir de ce qui sort de la bouche despersonnages.

Lorsque l’action se passe dans un espace multiple, il faut parfois modifier le décor quitte, danscertains cas, à interrompre la représentation.

D’autres techniques sont complémentaires du texte : jeu de l’acteur,gestuelle, costumes, décors, sons, éclairage, images additionnelles de cinéma et de vidéo.

Il faut montrerl’abstraction : le mépris, la solitude, l’amour, l’espace, le temps […].

Ainsi, toute la scénographie, toute la mise en. »

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