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Le Manifeste du surréalisme d'André Breton

Publié le 02/04/2019

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courte durée, de 1927 à 1935. Il réalise que des révolutionnaires peuvent se montrer réactionnaires. Dans le prolétariat, on cultive aussi les préjugés. Il se sépare d'Aragon et d'Éluard, condamne Staline et les procès de Moscou et plus tard - en 1951 - se rapproche de la fédération anarchiste. Désabusé du marxisme, par lassitude, dit-il, il reste incorrigiblement fidèle au culte de la liberté. Quant à ses rapports avec le christianisme, il en repousse \"tout dogmatisme masochiste appuyé sur l'idée délirante du péché originel\", ce qui ne l'empêche pas de chercher le sacré dans la vie quotidienne et le culte de \"l'amour fou\", donnant un lustre poétique à la monogamie, pacte indissoluble qui défie l'habitude et la durée.

 

Son langage est somptueux, nostalgique, exalté; sa structure

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« de phrases éloquente, dans la prose comme dans la poésie.

Le foisonnement des images est étourdissant. Son comportement est digne: il refuse tous prix, toutes décorations, toutes académies.

Ses amitiés sont innombrables; à Éluard lui demandant s'il a des amis, Breton répond: "Non, cher ami." Parmi ses oeuvres maîtresses, on citera "Mont de piété" (1919), "Clair de terre" (1923), "Nadja"(1928), "L'Union libre" (1931), "Les Vases communicants" (1932), "Arcanes 17" (1945).

Il symbolise les forces de la révolte, l'intransigeance contre tout ce qui entrave la liberté.

Ses ruptures - avec Aragon, surtout - sont dramatiques.

Dès qu'on échappe à son influence, il rompt. La plupart des surréalistes ont une fois au moins rompu avec lui.

Sa vie durant, Breton éprouve une égale répugnance pour toute carrière, y compris celle d'écrivain.

Il est le poète de la rupture. 2. »

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