Le personnage de Tristan
Publié le 25/10/2017
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est désormais, en quelque sorte, l’initié. Mais il faut qu’il revienne encore une fois au Jour pour en délivrer Yseult, qu’il appelle dans son délire : « Isolde kommt », qu’il voit déjà s’approcher sur sa nef : « Und drauf Isolde, wie sie winkt », et qu’il croit toujours séparée de lui par la torche de Brangien comme au début de la scène d’amour de l’acte précédent. Mais Yseult accourt, et désormais Tristan peut mourir puisqu’il a sauvé sa bien-aimée. A l’impatience de la libération finale qui lui fait arracher violemment le pansement de sa blessure : « Mit blutender Wunde », répondra par-delà même l’admirable cri de l’agonisant : « Isolde » (entendu à la fin du deuxième motif du prélude), la plainte désormais apaisée du désir qui s’exhalera à la mort d’Yseult.
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