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Le silence de la mer de Vercors (Résumé & Analyse)

Publié le 17/01/2022

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Silence de la mer (le) Roman de Vercors, écrit en 1942. Contexte Ecrit clandestinement durant les premiers mois de l\'occupation allemande, ce court roman, qui encourage toute résistance, même passive, reprend également, avec une grande pureté de style, le thème universel de l\'amour impossible. Principaux personnages - le narrateur ; - sa nièce ; - Werner von Ebrennac, officier allemand. Résumé Le narrateur et sa nièce, qui doivent loger un officier de la kommandantur, décident tacitement de ne jamais lui dire un mot. L\'homme s\'avère délicat, poli et respectueux de leur silence. Le premier mois, il frappe à la porte, entre, prononce quelques mots et leur souhaite une bonne nuit. Un soir de neige, l\'officier entre par la cuisine et monte directement à sa chambre. Il redescend en civil et s\'installe devant la cheminée, pour parler. Les choses suivent ce même rituel jusqu\'au printemps. Werner parle de son pays puis de la France, qu\'il estime et aime passionnément. Persuadé que les deux nations s\'uniront, que l\'Allemagne \"rendra sa grandeur à la France\", il brosse à ses hôtes le tableau d\'une Europe sur laquelle \"le soleil luira\". 

« Le Silence de la Mer. I) Biographie de l'auteur. Vercors , de son vrai nom Jean Bruller, né le 26 février 1902 à Paris, mort le 10 juin 1991 à Paris, est un écrivain et illustrateur français, résistant durant la Seconde Guerre mondiale. Il est devenu célèbre avec le roman Le Silence de la mer , publié clandestinement, car il parle de la résistance contre le nazisme.

Au thème de la dégradation sociale et humaine, causée par les horreurs de la guerre.

Il est aussi connu pour un roman philosophique, Les Animaux dénaturés , dont fut tirée la pièce Zoo ou l'assassin philanthrope. Pacifiste jusqu'en 1938, il est mobilisé pendant la Seconde Guerre mondiale à Mours St -Eusèbe près de Romans au pied du massif du Vercors.

Il entre ensuite dans la Résistance, sous l'encouragement de Pierre de Lescure, et prend le pseudonyme de Vercors qui est le nom d'un massif montagneux et d'un maquis célèbre.

En 1941, il co - fonde, avec Pierre de Lescure, les Éditions de Minuit, maison d'édition clandestine et y publie sa nouvelle Le Silence de la mer en 1942.

Il est le concepteur du logo à l'étoile des Éditions de Minuit.

Il participe également au Comité national des écrivains (CNE) et au Mouvement de paix.

Il a écrit ses souvenirs dans La Bataille du silence . I .

Résumé du livre. En 1941, en pleine guerre, un jeune soldat allemand, Werner Von Ebrennac, vient s’installer chez un homme et sa nièce.

Son arrivée se fait dans un silence insoutenable et à travers un malaise fou.

C’est un jeune homme poli qui parle constamment, sans jamais obtenir de réponses, sans jamais même en attendre.

Il semble vivre seul dans un monde de statues. Le jeune Werner prend l’habitude, durant l’hiver, de venir se chauffer au feu de foyer, où il égaye son soliloque.

Les relations de l’Allemagne et de la France sont son sujet le plus fréquent.

Il parle d’art, de littérature et de musique, parce qu’il est lui- même musicien.

Il exprime son désir de vivre un jour en France pour pouvoir y apporter quelque chose, mais aussi pour pouvoir y prendre un échange.

Un peu chaque soir, ce sont ses idées que l’on attend dans la maison française.

Et les soirées terminent toujours de la même manière : « Je vous souhaite une bonne nuit ». Un beau jour, Werner apprend à ses hôtes qu’il ira passer deux semaines de permission à Paris, où des amis l’attendent.

Son retour, il met une semaine avant d’adresser la parole à ses hôtes, Un soir, alors que durant la journée il a croisé le vieil homme, il descend lourdement voir celui - ci et sa nièce.

Il leur demande d’oublier tout ce qu’il a pu dire durant les six derniers mois et il expose les plans des Allemands contre la France avant de quitter définitivement la maison. I .

Étude des personnages. Werner Von Ebrennac est l’officier allemand qui va vivre pour trois ans chez un homme français et sa nièce. D'un point de vue physique, il semble correspondre aux standards de l'arianisme : grand, mince, viril.

Sa seule tare semble être sa jambe raide, qui lui confère une démarche inégale, facilement reconnaissable par le narrateur.

Ce personnage a une très grande évolution pendant la narration: au début il répète les mêmes actions: il frappe, il entre par la porte de derrière et il essaye de ne pas imposer sa présence au vieil homme et à la jeune fille- et il ne fait rien qui pourrait être vu comme quelque chose de familial; après il commence à se réchauffer au coin du feu et à parler aux deux personnes, même si elles ne répondent pas.

Il parle de sa vie, il est musicien, de ses idéaux, la volonté de faire quelque chose de grand pour la France, et de ses passions, la littérature et la musique.

Même si le vieil homme et sa nièce lui opposent un très gros mutisme, il s’ouvre et il parle de lui, en permettant à ses hôtes de le connaître.

En lisant le livre, le lecteur voit cet allemand comme une figure positive: il a de grands idéaux, il pense que la guerre est nécessaire seulement parce qu’elle offre la possibilité de créer un monde meilleur et il pense aussi que l’Allemagne veut aider l’Europe.

Donc il est dans l’armée allemande parce qu’il croit d’être aligné avec la justice.

Mais, après la rencontre à Paris, il comprend la vérité: l’Allemagne veut simplement dominer et détruire l’âme de la France.

Devant cette vérité il dit à ses hôtes d’oublier tout ce qu’il avait dit et il parte pour aller mourir dans une unité combattante.

Donc il se rend compte d’être dans l’erreur et il décide de laisser ses grands idéaux et d’aller mourir. Le vieil homme est le narrateur de l’histoire.

Il ne dit pas simplement ce qui s’est passé dans sa maison pendant les trois ans de vie en commun avec l’officier, mais il dit aussi quelle est sa pensée.

Par exemple il dit qu'il ne veut pas faire souffrir un homme, même s’il est un ennemi; pour ce motif il demande à sa nièce si ce n’est pas trop cruel de ne pas parler avec l’officier, mais la fille « leva son visage.

Elle haussait très haut les sourcils, sur des yeux brillants et indignés » : en le regardant, elle lui fait comprendre que le silence est l’unique arme qu’ils ont pour montrer leur. »

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