L’ECCLÉSIASTE (résumé)

Livre de l’« Ancien Testament » (Bible), qui occupe la seconde place dans les écrits sapientiaux et qui suit immédiatement les Proverbes. Il fut écrit en hébreu, apparemment par un auteur inconnu, vers la fin du IIIe siècle av. J.-C. Mais on l'attribue avec plus de probabilité à Salomon. Ce n’est que plus tard qu’il fut rédigé dans sa forme actuelle. On n’y trouve aucun prologue, aucune présentation ; l’idée fondamentale est présentée sans

détour, ainsi que le problème harcelant et angoissant : « Vanité des vanités, tout est vanité »

(I, 1-2). La douleur longuement contenue éclate, après avoir impitoyablement tourmenté le cœur de l’auteur, qui manifeste sa peine avec une insistance douloureuse. L’homme passe inexorablement et il cherche en vain quelque soulagement dans les choses terrestres qui sont vouées au même destin que lui. Tout aboutit au mystère La science exaltée par les philosophes et les poètes, n’est d’aucun secours, elle ne fait qu’attiser l’insatiable curiosité de l’homme. Les plaisirs sensuels, les richesses et le luxe sont des choses insensées.